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[S'échapper des Faubourgs] La Mort en Ronde

26 Fév 2014, 21:35

Bonjour Thomas,

J’ai écouté récemment le podcast sur « s’échapper des faubourgs » et j’ai proposé une partie à mon association vendredi prochain. La table s’est remplie très rapidement et nous seront donc 5 personnes autour de la table. Je me pose
cependant quelques questions sur ton jeu. Quel est ton intention concernant les parties produites ? Horreur, émotion,
trauma…

Peux-tu me confirmer les points de règles suivant :
Si un personnage n’a pas de possibilité de plier un pétale il meurt même si celui-ci est disponible ? (ex il me reste la possibilité de décrire un lieu et de me déplacer or je suis confiné dans un quartier et tous les quartiers sont déjà décrit. Je ne peux rien faire donc je meurs)
Quand un personnage meurt, le joueur prendra le contrôle d’un monstre déjà créé ou en créera un nouveau, on ne fait pas de monstre avec son pion personnage ?
Les personnages sont tous liés entre eux : à 5 joueurs les 5 joueurs se connaissent mutuellement, ou bien on peut avoir des personnages qui ne se connaissent pas entre eux, il suffit juste d’avoir une chaîne des connaissances. 1 connait 2 / 2 connait 3 / 3 connait 4 / 4 connait 5 / 5 connait 1 est-il une possibilité ?
Quelles sont les règles à cacher ? Pour ma part je penses que je ne vais exprimer que l'utilisation de la rose des vents et que les joueurs veulent s'évader de cet endroit cauchemardesque. Comme dans un rêve les joueurs ne comprennent pas trop ce pourquoi ils sont là et ne connaissent pas les règles de ce lieu. Quand les personnages seront confronté à une règle celle ci s'appliquera. Ex rester dans le quartier de la mort reste mortel mais les joueurs ne peuvent pas le deviner à l'avance. Je les préviendrais que la mort est possible à chaque tournant et que la méfiance sera leurs plus fidèle allié.

Quelle est la fin dont parle Ariane dans la base ? J’ai imprimé le document et personnellement rien ne m’apparait avec la lumière. Soit je me suis trompé de page mais en parcourant le livre je n’ai pas plus de résultat. J’en suis venu à la conclusion qu’il n’y a surement rien après les faubourgs que la mort elle-même, les personnages se sacrifiant pour sortir dans ce que j’ai lu. Passent il vers un autre monde opposé à celui-ci comme l’indiques les pilonnes affichés comme des reflets dans un miroir. Pour le sujet jusqu’où peut-on aller dans le JDR, c’est peut-être un peu naïf mais je ne comprends pas bien la question. J’ai l’impression (même si je ne vais jamais très loin dans mes parties) qu’on peut tout traiter dans le jeu de rôle puisqu’il s’agit d’un rôle. Même si on ne peut pas s’occulter de ses personnages, j’ai toujours l’impression d’être protégé par lui. Même si je venais à me jouer moi-même ça serait un double de moi et avec lequel je vais pouvoir faire le meilleur comme le pire sans pour autant me changer dans la réalité. Justement cela permet de faire des choix alternatif à ceux que l’on a déjà faits dans la réalité.
J’avais déjà eu cette sensation lorsque j’avais lu que Sens de Romaric avait été interdit dans une association car le fait de lier les personnages et les vrais joueurs dans des cuves était dangereux. Pour moi le jeu reste un jeu, même en m’impliquant complètement et entant parfaitement immergé dans le jeu cela restera comme un film dont je suis acteur et il existe une
petite porte qui me ramènera à la réalité de toute façon. Cela est peut-être dû au fait que je suis en territoire neutre dans une association et non pas chez moi je n’en sais rien mais je n’ai jamais ressenti le moindre barrage éthique ou sentimentale dans mes parties. Même si mon personnage a déjà été tiraillé et que ses choix étaient difficiles voire impossible à prendre je n’en suis pas ressorti traumatisé, cela reste de très bons moment où j’ai ressentis des choses que je n’ai jamais pu expérimenter en vrai mais il y a une vraie différence entre les deux.

Voilà j’ai laissé glisser mes doigts sur le clavier j’espère avoir quelques réponses d’ici vendredi car il me semble que le but du jeu au final est de bluffer les joueurs comme les MJ (jeu de dupe). J'utiliserais le post pour faire mon rapport de partie ce weekend.

Merci

Re: [S'échapper des Faubourgs]

27 Fév 2014, 08:33

Quel est ton intention concernant les parties produites ? Horreur, émotion, trauma…

Un peu comme beaucoup de jeu de rôle, l'émotion. Que les joueurs ressentent des émotions parce qu'il se passe des trucs forts en jeu. Horreur et trauma sont des moyens d'y parvenir, mais il y a aussi la tactique, le character centered, le drama et le côté battle royale pour atteindre l'emotion


Si un personnage n’a pas de possibilité de plier un pétale il meurt même si celui-ci est disponible ? (ex il me reste la possibilité de décrire un lieu et de me déplacer or je suis confiné dans un quartier et tous les quartiers sont déjà décrit. Je ne peux rien faire donc je meurs)

Oui. ça simule le fait que le personnage se retrouve acculé. Tu peux souvent le justifier dans la fiction par la présence d'un monstre dans le quartier qui va finir par le tuer. S'il y en a pas, trouver une autre raison dans la fiction (comme la crise cardiaque d'un perso dans le CR de partie "L'Enfant-Charbon". Ceci dit, rien ne t'empêche de zapper cette règle et de décréter qu'on peut se reposer dès la première action du tour. ça rendra le jeu plus fluide mais plus long et moins tactique.

Quand un personnage meurt, le joueur prendra le contrôle d’un monstre déjà créé ou en créera un nouveau, on ne fait pas de monstre avec son pion personnage ?

Oui. S'il reste des monstres vierges, tu peux créer un monstre qui soit ta personne revenue d'entre les morts, sinon il te faudra réemployer un monstre déjà mort. S'il n'y a pas de pions monstres dispo, tu dois attendre. ça met le joueur dont la personne est décédée dans une position de MJ.

Les personnages sont tous liés entre eux : à 5 joueurs les 5 joueurs se connaissent mutuellement, ou bien on peut avoir des personnages qui ne se connaissent pas entre eux, il suffit juste d’avoir une chaine des connaissances. 1 connait 2 / 2 connait 3 / 3 connait 4 / 4 connait 5 / 5 connait 1 est-il une possibilité ?

Dans l'absolu, c'est possible, mais je pense que le jeu est plus fort si toutes les personnes se connaissent, ou si chaque personne connaît toutes les autres personnes individuellement (ce qui est le cas dans l'Enfant Charbon). Si tu as 5 joueurs, ça vaut le coup de dresser une relation map.

Quelles sont les règles à cacher ? Pour ma part je penses que je ne vais exprimer que l'utilisation de la rose des vents et que les joueurs veulent s'évader de cet endroit cauchemardesque. Comme dans un rêve les joueurs ne comprennent pas trop ce pourquoi ils sont là et ne connaissent pas les règles de ce lieu. Quand les personnages seront confronté à une règle celle ci s'appliquera. Ex rester dans le quartier de la mort reste mortel mais les joueurs ne peuvent pas le deviner à l'avance. Je les préviendrais que la mort est possible à chaque tournant et que la méfiance sera leurs plus fidèle allié.

C'est une bonne approche. N'oublie pas de ne révéler la règle sur le quartier "échappatoire" qu'au moment où un joueur décrit l'échappatoire. Quand un joueur veut décrire l'échappatoire, demande-lui s'il est sûr (dans l'Enfant Charbon, un joueur a voulu décrire ce quartier puis il a changé d'avis, heureusement j'avais attendu qu'il soit bien sûr et je n'ai donc pas révélé la règle à contre-temps).

Quelle est la fin dont parle Ariane dans la base ? J’ai imprimé le document et personnellement rien ne m’apparait avec la lumière. Soit je me suis trompé de page mais en parcourant le livre je n’ai pas plus de résultat.
J’en suis venu à la conclusion qu’il n’y a surement rien après les faubourgs que la mort elle-même, les personnages se sacrifiant pour sortir dans ce que j’ai lu. Passent il vers un autre monde opposé à celui-ci comme l’indiques les pilonnes affichés comme des reflets dans un miroir.


En fait, je crois que ça ne marche qu'avec le livre en impression à la demande. Il faut que tu superpose la page 39 et la page 40. J'ai mon idée au sujet de ce que ça signifie sur les Faubourgs, qui explique tout, mais je ne te la dirai pas, c'est à toi et à tes joueurs de vous faire votre propre trip, à partir de la partie, de l'exemple de partie, et des références à la fin du bouquin.

Pour le sujet jusqu’où peut-on aller dans le JDR, c’est peut-être un peu naïf mais je ne comprends pas bien la question. J’ai l’impression (même si je ne vais jamais très loin dans mes parties) qu’on peut tout traiter dans le jeu de rôle puisqu’il s’agit d’un rôle. Même si on ne peut pas s’occulter de ses personnages, j’ai toujours l’impression d’être protégé par lui. Même si je venais à me jouer moi-même ça serait un double de moi et avec lequel je vais pouvoir faire le meilleur comme le pire sans pour autant me changer dans la réalité. Justement cela permet de faire des choix alternatif à ceux que l’on a déjà faits dans la réalité.
J’avais déjà eu cette sensation lorsque j’avais lu que Sens de Romaric avait été interdit dans une association car le fait de lier les personnages et les vrais joueurs dans des cuves était dangereux. Pour moi le jeu reste un jeu, même en m’impliquant complètement et entant parfaitement immergé dans le jeu cela restera comme un film dont je suis acteur et il existe une
petite porte qui me ramènera à la réalité de toute façon. Cela est peut-être dû au fait que je suis en territoire neutre dans une association et non pas chez moi je n’en sais rien mais je n’ai jamais ressenti le moindre barrage éthique ou sentimentale dans mes parties. Même si mon personnage a déjà été tiraillé et que ses choix étaient difficiles voire impossible à prendre je n’en suis pas ressorti traumatisé, cela reste de très bons moment où j’ai ressentis des choses que je n’ai jamais pu expérimenter en vrai mais il y a une vraie différence entre les deux.


Je crois que tu as une approche assez saine du JDR et j'espère avoir la même. Cette approche, combinée à un bon contrat social au début de la partie, permet d'avoir des parties vraiment mémorables et enrichissantes, des moments de fictions aussi forts qu'on peut espérer en avoir au cinéma ou avec un livre.


Voilà j’ai laissé glisser mes doigts sur le clavier j’espère avoir quelques réponses d’ici vendredi car il me semble que le but du jeu au final est de bluffer les joueurs comme les MJ (jeu de dupe).

hé oui. Mais en gardant à l'esprit de faire une bonne partie.

Un rapport de partie te sera-t-il utile par la suite ?
Rien ne me ferait plus plaisir et ne me serait plus utile, quelque soit ton ressenti sur la partie !

Re: [S'échapper des Faubourgs]

01 Mars 2014, 11:38

La partie est maintenant terminée alors que s'est il passée ???

Avant de commencer

Je demande si les joueurs veulent jouer dans une ambiance horrifique dans le but de chinter les blagues et autres perturbations. Les joueurs répondent favorablement à la proposition.
Un joueur n'ayant jamais fait de jeu de rôle est à la table je pense qu'il est plus prudent de rester dans la zone de confort de tous les joueurs pour ne pas le traumatiser dans la réalité. Je préviens donc que les personnages se connaissent, qu'il sera dur de leurs faire tous avoir un lien entre eux mais qu'on essaiera. Que tous les joueurs on un traumatisme et que le jeu peut s'inspirer facilement de silent hill pour ceux qui n'auraient pas d'idées.
J'explique le fonctionnement d'un tour avec la rose des vents et place les joueurs novices à ma gauche puis les joueurs expérimentés à ma droite dans le but de faciliter les descriptions. Je propose de commencer la partie pour lancer la dynamique.
Enfin je les préviens que la mort peut arriver à chaque fin de tour et que je ne fournis aucune explication sur les règles, dans un monde cauchemardesque vous ne savez pas ce que vous faites là et vous ne savez pas comment fonctionne le monde. Je fait cela en me disant que cela instaurera une ambiance de peur les joueurs ne sachant pas quoi ni comment faire.

C'est parti je vous décrit le premier tour dans le détail puis ensuite nous verrons les lieux, monstres restants :

Florent : Je commence je décris le passage. Il s'agit d'un pont avec pleins de voitures abandonnées, des corps à intérieur, du feu sur certaines et des traces de brûlé sur le pont. C'est le pont que je prend pour aller au travail. Je me réveille dans ma voiture.Je place le pont entre le quartier "du monstre dans le fruit" et "la lumière enferme et l'obscurité libère". Je suis Karim, je prends le pont pour aller travailler à l’épicerie où je travaille la nuit. Quand j’étais jeune j'ai participé à une tournante et pris par la pression du groupe j'ai participé et n'ai rien fait pour arrêter ce drame. Je ne me suis jamais remis de cette expérience. Marc sort quelques blagues et je lui rappel que cela est problématique pour l'ambiance horrifique. Dernière action je déplie le pétale de description de lieu.

Romain le nouveau joueur : J'ai pas beaucoup d'idée là. Je vais encore réfléchir à mon personnage. Ouah c'est dur. Bon je décris le quartier de l'échappatoire.

Florent : Tu es sur de commencer par ce quartier ?

Romain : Oui c'est celui qui m'inspire le plus. Donc il s'agit d'un long tunnel avec aussi pleins de voitures en feu, il y a du sang qui coule le long des murs. C'est le tunnel que je prends quand je pars en vacance. J'avertis donc après cette description que l’échappatoire est le lieu ou un seul de nous pourra sortir en accomplissant un rituel avec des objets. Ensuite il génère un monstre dans l’échappatoire, un monstre avec des tentacules pleins le visage, c'est un ami à moi, il sort d'une voiture alors qu'il tentait de s’échapper il à eu un accident. De nouveaux quelques blagues mais les joueurs se reprennent d'eux même. Ensuite je déplie le pétale de description de lieu reprend Romain.

Mylène : Je décris mon personnage. Je suis Lisabeth et je suis croque mort, je me réveille sur le pont et je fait partie d'une fratrie, nous sommes des triplés, ma sœur jumelle s'est suicidée car elle a été victime d'un tournante. Nos deux personnages se rencontrent et commence un petit dialogue, nous décidons de nous unir pour sortir de ce monde étrange. Je décris ensuite le quartier "un monstre dans le fruit". Il s'agit d'une usine de chocolat mais qui produit du sang et non du chocolat. C'est là que travaillait ma sœur. Puis je déplie le pétale de description de quartier.

Gurvan : Moi je suis Daniel et je suis le frère de Lisabeth, et ma sœur s'est suicidée.

Florent : Comment s'est elle suicidée ?

Gurvan : elle s'est explosé le crane avec l'arme de notre père. Moi je travaille au crématorium. Il est à coté du cimetière dans le quartier de la mort.Il y a des cris bizarres dans ce cimetière que l'on entend.

Florent : Des gens que l'on torture ?

Gurvan : Oui c'est bon ça, je prends et puis je déplie le pétale de la description de quartier pour dernière action.

Marc : Moi je suis un anthropologue, je m'appel Samuel et je travail dans un musée qui est juste à coté du cimetière. Ce musé contient des corps d'anciennes civilisation qui sont dans des sépultures. Sauf que toutes les tombes sont en fait ouverte et que les corps ont disparus. Je suis anthropologue donc et j'ai été témoin d'une tournante et je n'ai rien fait pour l’arrêter. Moi je suis sur mon lieu de travail pour le moment je suis donc dans le quartier de la mort. Ensuite je génère un monstre dans l'usine de chocolat. Il s'agit de la victime de la tournante, elle à les vêtements déchirées, elle est décharnée et elle sort d'une cuve de sang de l'usine là où elle travaillait, elle est blonde et a les cheveux mouillés. Puis je déplie générer un monstre.

Florent : Il y a quelqu'un dans le quartier de la mort à la fin d'un tour donc cette personne va passer un mauvais moment. Les momies et autres cadavres que tu ne voyais pas arrivent derrière toi et t’attrapent, ils te placent sur une table d’étude et te dissèquent, t'arrachent la peau. Nous entendons les cris de torture jusque sur le pont.


A partir de là Marc a instauré une ambiance de chasse à l'humain ne lâchant pas ses proies, il a également abandonné l'ambiance horreur du fait d'avoir été éliminé lors du premier tour. Voici les lieux qui ont été décris ainsi que les différents passages critiques de la partie.


Un costume de pouvoir (description Florent) : il s'agit d'un magasin de costume mortuaire qui livre à Daniel les différents vêtements dont il a besoin. Les vêtements sont tous déchirés au bas en forme de lamelle comme si on les avait passé à dans une machine qui détruit les papiers. Il y a également 1m50 de boue dans tout le magasin mais rien à l’extérieur.
Un plan dans la tête (description Romain) : il s'agit d'un labyrinthe de ronce dont personne n'a jamais pu dessiner de plan, il est fait de ronces et on observe de ci de là des morceaux de vêtements déchirés et des lambeaux de chaires.
La lumière enferme, l'obscurité libère (description Mylène) : il s'agit d'un hôpital lumineux, mais on est enfermé dedans, les infirmiers sont des anciens patients ils ont des masques horribles et des armes, ils détiennent des gens ordinaires mais personne ne sait ce qu'il font là bas. Personne n'est jamais sortie de cet hôpital.

Monstre 3 (Description et contrôle Marc) : Samuel revient sous une forme décharnée et malveillante
Monstre 4 (Description et contrôle Florent): Le père de Lisabeth et Daniel n'a plus de visage et des lumières rouge à la place des yeux. Il à l'arme qui a tué votre sœur et il hurle son nom et la cherche.
Monstre 5 (Description Gurvan) : Une infirmière les yeux cousus, qui se déplace bizarrement et grogne, elle à un scalpel.

Tandis que nous somme les 4 derniers survivants dans le magasin de vêtements Samuel débarque et mange le personnage de Karim.

Daniel venge Karim sort du magasin et celui ci se retrouve obstrué il est bloqué sur le pont seul et ne tarde pas a se faire tuer par Samuel de nouveau ressuscité.

Lisabeth et Daniel sont acculés dans l'usine de chocolat. Deux monstres sont sur le pont tandis que Samuel attend patiemment dans le tunnel et que le monstre tentaculaire interprété par Romain est dans le magasin de costume, il se sent particulièrement à l'aise dans la boue. Elle tente une sortie et re tue sa sœur. Hein elle re tue sa sœur? Oui elle avoue que sa sœur ne s'est pas suicidé mais que c'est elle qui la tué, c'est en fait sa sœur qui l'a envoyé dans la tournante et c'est Lisabeth qui en est la réelle victime. Sa sœur prendra ce rôle pour masquer son erreur. A la fin de son tour son père est toujours sur le pont avec Lisabeth sur le corps inerte de sa sœur et pan il tue Lisabeth d'un magnifique tir en pleine tête.

Daniel quand à lui rejoint l’échappatoire mais ne dispose pas de suffisamment d'objets pour le rituel, c’était sa dernière chance car Samuel revient une dernière fois d'entre les morts pour achever son acte vengeur.


Erreurs de règles
En cours de partie je me suis rendu compte qu'un monstre non joueur ne peut pas devenir un monstre joueur, il faut ressusciter un monstre pour en prendre le contrôle, cela à facilité le travail des monstres en début de partie.
Je me suis rendu compte après la partie que les cloisons brisés ne peuvent pas être recloisonées.
Peut on décrire plusieurs fois un quartier comme Marc à rajouté le musée au quartier de la mort ?
Que deviennent les objets des personnages tués par les monstres, je les ai laissé sur le sol mais Daniel à trouvé un second vêtement magique. J'ai donc autorisé à retrouvé le vêtement magique le premier étant dans la poche de Romain sur le pont.


Bilan
Je suis déçu de l'attitude de Marc qui a sauvagement massacré les joueurs et l'histoire par la même occasion, mais dans un monde cauchemardesque cela peut arriver. Les joueurs ont trouvé dommage le fait de ne pas pouvoir se défendre oui mais quand un monstre vous saute dessus c'est pas à la force de nos petits bras pas musclés que l'on en vient à bout.
Sinon bilan extrêmement positif. Malgré que la peur n'ai pas été installé le système de la rose à extrêmement bien pris. Les descriptions ont durées suffisamment longtemps pour que le monde reste dans l’atmosphère horrifique / gore. J'entend par là que les joueurs ont bien pris le temps dans leurs description de faire du cauchemardesque, du lien avec le lieu, du lien avec une personne. Le dernier tour quand a lui n'a été que la réalisation des actions sans description mais l'univers était déjà là. Romain pour qui c’était la première partie de jeu rôle est totalement conquis par la création d'univers et le fait d’interpréter des personnages dans celui ci. Et bien sur les joueurs sortent avec le sourire et une partie qui leurs à plus. J'ai adoré le petit retournement de situation quand Lisabeth avoue avoir été la victime de la tournante et qu'elle à elle même tuée sa sœur.

J’espère que ce rapport de partie vous aidera et je pense retenter l’expérience avec d'autres joueurs de l'association car le système de rose des vents à intrigué les gens n'ayant pas joué.
Joli jeu en tout cas, déception de la partie par rapport à mes attente mais pas de déception ludique.

Merci Thomas pour ce jeu.

Re: [S'échapper des Faubourgs] La Mort en Ronde

01 Mars 2014, 13:34

A mon tour de te remercier pour ce compte-rendu très instructif !

Je vois que vous avez abordé des thèmes très dur mais qu'apparemment ça s'est bien passé.
Tu as eu des bons réflexe en posant un contrat social au départ, et en cadrant les joueurs en cours de partie, notamment pour que personne ne se sente ridicule ou offensé. C'était d'autant plus important vu le thème choisi au départ. Pour rappel, on a récemment discuté de contrat social, pour ce jeu et pour d'autres dans ce fil.

Les descriptions horrifiques sont franchement convaincantes et tout à fait dans le ton du jeu et ça ne sombre pas dans le gonzo (on peut aussi faire plus discret, mais ce n'est pas obligé). Mention spéciale à la chocolaterie ensanglantée et au twist d'identité. L'effort des joueurs pour respecter les contraintes est soutenu et ça se sent.

Concernant l'attitude du joueur qui a perdu sa personne en premier : Quelque part, Marc joue entièrement son rôle. En devenant un monstre joueur, il assume la responsabilité de l'antagonisme. Il l'assume à fond puisqu'il joue principalement les déplacements de son monstre joueur, reprenant le cliché du tueur psychopathe implacable chère aux films d'horreur. Je crois qu'il aurait fallu qu'il joue une personne plus longtemps pour adopter par la suite une position de monstre joueur plus nuancée, comme on peut le voir dans l'Enfant-Charbon, ou les monstres joueurs s'effacent volontairement pour permettre un climax centré sur les personnes. Ceci dit, je comprends qu'un monstre joueur qui joue chaque tour décrire un monstre-joueur / se déplacer / tuer une personne, se fait tuer pendant les tours des autres, déplie tous ses rabats, et rejoue la même chose le tour suivant, ça peut créer un déséquilibre dans le jeu. On peut éventuellement interdire au monstre joueur de déplier ses rabats quand il meurt, ça l'obligera à diversifier ses stratégies.. Je rappelle également qu'on doit décrire un monstre non joueur ou joueur de préférence dans un quartier vide, ça oblige le monstre à se déplacer, le rendant moins dangereux. Ou encore simplement dialoguer avec le joueur pour lui demander de diversifier son jeu.

Un petit point sur les règles appliquées ici de façon différente du livre. Je ne veux pas faire ici l'apologie du by the book, d'autant que j'ignore quelles règles tu as volontairement adaptées et lesquelles tu as mal comprises. Je fais surtout ce point à l'attention de ceux qui voudraient utiliser ce rapport de partie comme aide de jeu :

+ Quand tu décris l'échappatoire en premier, il faut appliquer la règle de mimétisme au moment où quelqu'un veut décrire le quartier de la mort.
+ La règle sur le quartier de la mort est annoncée au moment où quelqu'un décrit le quartier. Dans ce cas précis, tu l'as annoncé vraiment au denier moment, en l'occurence çà a entraîné la mort précoce de la personne de Marc. Cela peut d'ailleurs expliquer sa façon de gérer, par la suite. N'ayant pas eu le temps de s'attacher aux autres personnes, il a joué son rôle de monstre uniquement dans l'antagonisme.
+ Un monstre non joueur, une fois décrit, n'est pas sous le contrôle exclusif d'un joueur. Quand on joue "déplacer un monstre", on peut déplacer un monstre qui a été décrit par quelqu'un d'autre.
+ Quand c'est ton tour, tu peux rajouter des détails à un quartier déjà décrit comme ça a été fait, mais ça ne te coûte pas d'action.
+ Quand un monstre tue une personne, les objets que cette personne a collectés retournent à la réserve. Il faudra donc tuer des monstres pour les récupérer.
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