Pour les lecteurs, je tiens à préciser que tu as playtesté Inflorenza, je ne crois pas que tu as joué avec la version finale, qui est nettement plus aboutie (notamment grâce à tes retours). Je suis d'accord avec toi pour la modularité d'Inflorenza. C'est vraiment quelque chose que je recherchais, je ne suis pas un partisan du "system does matter" si ça implique de proposer un système unique pour respecter une intention. Chaque table d'Inflorenza va pouvoir piocher dans différentes options pour construire le jeu qui lui convient, et la partie Conseils de jeu est au moins aussi importante que les règles. Mais sinon, je suis heureux d'apprendre qu'Inflorenza t'a permis de progresser en tant que MJ. Ce sont mes progrès en tant que MJ
en jeu de bassequi m'ont permis de l'écrire et réciproquement c'est le playtest d'
Inflorenza qui a amélioré mon jeu de basse. J'ai voulu retranscrire mon expérience dans les règles et dans les conseils de jeu.
Sinon, pour répondre à ta question sur la fin de Millevaux,
j'en suis encore loin, car il me reste à publier : Arbre, des suppléments de contexte génériques (Atlas, Ecosystème, Horlas & Sorcellerie, Créatures & le cadre de campagne des Morts Plateaux), et des scénarios pour Millevaux Sombre (je ne pense pas en écrire de nouveaux, mais j'en ai écrit presque une vingtaine, dont seulement 4 sont publiés).
Il n'y a pas de fin pour Millevaux, dans le sens ou il n'y a pas de storyline. Le jeu commence en 2400, c'est aux joueurs d'écrire la fin.
Ma solution pour que l'univers ne soit pas trop rigide pour du jdr, ça a été de le désacraliser dès de le début, et de permettre aux joueurs de crafter leur propre Millevaux :
Inflorenza et
Millevaux Sombre commencent tous deux par des conseils de crafting, l'univers "en dur" ne vient qu'à la fin des bouquins. ça permet vraiment de décomplexer le jeu, ainsi j'ai fait jouer
les Chemins de Compostelle à Eclipse samedi dernier et ça a justement fini par la fin du monde, parce que rien dans le jeu ne l'interdisait !
Sauf épiphanie, je ne crois pas que j'irai au-delà mon planning de publication. Je veux que cet univers m'échappe et soit approprié par les joueurs et aussi par d'autres auteurs. C'est à ces fins que tous mes livres sont en creative commons, et j'envisage d'ailleurs que les prochains soient complètement libres de droit. Moi, ce que j'attends avec impatience, c'est de pouvoir m'assoir à une table en tant que PJ et voir ce que les gens ont fait de Millevaux. Mais fort heureusement, ça m'est déjà arrivé et pour tout dire, ça m'arrive à chaque partie d'
Inflorenza.