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S'échapper des Faubourgs, un cauchemar de poche

07 Oct 2015, 14:21

Nous sommes des amis, perdus dans les Faubourgs, une région urbaine, désolée, post-industrielle. Un endroit familier et cauchemardesque. Il va falloir s’en échapper ou mourir. Il n’y a qu’une façon de s’échapper. Le premier qui récupère trois des cinq Cartes peut se rendre à l’Échappatoire et accomplir un rituel.

Mais les problèmes vont s’enchaîner. La seule façon de récupérer ces Cartes, c’est d’affronter des Monstres. Certains d’entre nous vont mourir et devenir des Monstres à leur tour, qui persécuteront les survivants.

Il ne sera plus question d’amitié quand nous allons nous entretuer pour ces Cartes. Car un seul peut s’échapper de ces Faubourgs cauchemardesques.

Jeu de rôle horrifique-onirique à autorité partagée pour 2 à 5 personnes, one-shot de 1 à 3h, centré sur les personnages. Le système de résolution est un jeu de société basé sur un plan et du pliage de papier. Pas de feuille de personnage, pas de création de personnage, pas de MJ, pas de préparation, les joueurs construisent l’univers à la volée.

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Page consacrée au jeu

Liste des comptes-rendus de partie :

* : parties enregistrées

Avec l'auteur :

1. L'enfant-charbon
(Glauque ou gore, les goûts et les couleurs)

2. Un trou dans la cloison
(une mamie modèle, un enfant disparu et un vétéran d'une guerre qui le poursuit partout)

3. Des murs et des briques *
(La rencontre de trois souffrances au cœur d'un plat pays de neige et de cendre.)

4. Voir au travers *
(Drame au sein d'une famille qui a été et d'une famille qui aurait dû être, cruauté du destin.)


Sans l'auteur :

1. La mort en ronde, par florentgemini99
(Une partie déployant des thèmes-choc avec un premier tour de table fidèlement reconstitué.)

2. Sur l'eau flottent les morts, par Artemis Faernaur
(la pollution, l'économie, la politique, le cynisme... et les oiseaux morts)

3. La ligne écarlate, par Thibault B.
(Les erreurs à éviter dans un jeu dangereux.)

Re: S'échapper des Faubourgs, un cauchemar de poche

18 Nov 2015, 11:03

Une playlist en écoute libre pour S'échapper des Faubourgs :

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Minus Mensch, par Alpinist, un screamo urbain, adolescent et expressionniste, entre chant hurlé écorché et guitares climatiques et minérales, comme le sang de l'espoir sur un mur sourd.

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Planetary Confinement, par Antimatter. Jamais album acoustique au chant clair n'aura sonné si grave et si beau à la fois. Notre âme solitaire dans un monde laissé à l'abandon.

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La Masquerade Infernale, par Arcturus, du métal avant-gardiste aux croisement entre black metal à chant clair, dark folk et rock progressif, porté par un chant clair en proie au délire grandiloquent, convent de sorciers, millénaire détraqué, nef des fous.

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Fréquence Néant, par Baron Oufo, entre dark-ambient, drone et musique minimaliste, voyage au bout de la nuit, voyage au bout de la ville, voyage au bout de sa vie.

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III, par Bosse-de-Nage, un black metal / screamo à la production impeccable, qui s'emporte de plus en plus vers la mélodie et calme sa fureur initiale par résignations successives.

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Morte(s) Née(s), par Céleste, du screamo / post-hardcore, le désespoir total mis en son et en fureur.

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Respire, par Céphéide, metal noir et post-hardcore pour une apocalypse étouffée à l'intérieur.

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La Cassette Noire, par Clair-Obscur, l'un des cauchemars les plus dérangeants de ma collection.

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Salvation, par Cult of Luna, un chef-d'œuvre du post-hardcore, hurlant, introspectif, mélodique, répétitif, infini, révolté, apaisé, marin, souterrain, un rituel de souffrance et d'extase devant la beauté du monde qui meurt.

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The Weeping Machine, par Dead Pen Scenario, dark ambient ritualiste, spleenétique et spatial.

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Dark Waves for Little Greys, par Deadrow 77, de l'urbain glauque et ouaté qui rappelle les compositions de Carpenter.

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Hierarchy of Fools, par Dédale(s) : dark ambient, musique concrète, noise, Un labyrinthe métallique de sons, empli de brouillard empoisonné.

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By the throat, par Ben Frost, dark ambient, néo-classique, musique concrète, dans la neige, encerclé par les loups, ou enfermé dans un abri avec son ennemi intime.

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All The Dread Magnificence Of Perversity, par Gnaw Their Tongues, post-black metal, dark ambient sadien ou torture porn, cris de souffrance, d'imploration, satanisme sans compromis, machines qui broient.

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Streetcleaner, par Godflesh, entre indus et crust, la bande-son d'un film post-apocalyptique millénariste sans pitié.

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Sick On My Journey, par Haikai No Ku, entre drone, harsch noise et power eletronics, une bande-son urbaine creusée jusqu'à l'os, jusqu'aux dents.

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Courtesy and Good Will Towards Men, par Harvey Milk : un rock lourd et écorché pour une virée urbaine jusqu'à l'extrême bout de la nuit.

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s/t, par Jarboe & Helen Money, le chant féminin de Jarboe, aussi désincarné qu'omniprésent, le violon d'Helen Money, parfois fragile parfois massif, le chant et la blessure du cygne dans une seule élégie.

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Time and Space, par Kaosmos, piano au fur et à mesure augmenté de réverb pour la traversée de la désolation.

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Tellurique, par Kill the Thrill, du post-punk / indus puissant et vibrant d'émotion qui dresse le tableau déchirant des lendemains qui chantent qui jamais ne viendront de notre vivant.

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Terraformer, par Knut, du post-hardcore post-apocalyptique de bunker, aussi lointain et noisy que superbement produit et évocateur. Une dystopie en noir et blanc. Un trip aseptisé qui vous emporte trop loin dans les coursives, avec des compagnons seulement à moitié réels.

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Metavoid, par Lustmord, du dark ambient archétypal, un théâtre glacé et brumeux où raisonnent cloches et bruits de pas de tueurs esthètes.

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Pigs of the Roman Empire, par Lustmord et les Melvins, entre dark ambient et sludge rock, une bande-son urbaine et décadente où la terre entière ressemble au New York de 1997.

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Mare Decendrii, par Mamiffer, du piano / ambient / post-rock / noise à chant désincarné pour une mise en lumière de la désolation.

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Dead Men Tell No Tales, par Monarch, entre drone, extreme doom et sludgecore, une sorcière en proie à la possession, d'une lenteur à vous démembrer. Ne s'arrêtant que le temps d'un murmure de folie.

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The Eye of Every Storm, par Neurosis, l'aboutissement du post-hardcore, le calme avant la tempête, un calme pachydermique, extatique, rugueux, sincère et terrifiant, un ours qui lèche ses blessures avant la mort, avant le dernier assaut.

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S/T, par Neurosis & Jarboe, post-hardcore avec l'inimitable chant féminin de Jarboe, tribal, sorcier, fantômatique, électronique, hanté, culpabilisé, onirique, poétique, violent, un détour par tous les états de la vie et de la mort.

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Seminar III: Zozobra, par Old Man Gloom, du post-hardcore glauque, l'évasion des singes dans l'obscurité d'un laboratoire aux cages ouvertes, expériences, morsures, contamination, haine, vengeance.

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Geisterstadt, par Omega Massif, un post-rock lourd, triste et urbain pour une soirée de fin du monde dans une ville fantôme.

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Born Again, par Overmars, du post-hardcore / sludgecore / dark-ambient, la chute hurlante, puis les souterrains, royaume des ténèbres, de la souffrance et des bourreaux.

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All Towers Must Fall, par Phragments. Dark ambient pour monde en friche où sourd une menace industrielle.

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Les radios de nombres, enregistrements des stations fantômes de la Guerre Froide et leurs messages énigmatiques. Dérangeant.
(crédit image : Georges Segal, domaine public)

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Raum Kingdom, par Raum Kingdom, du post-hardcore progressif avec chant hurlé et chant clair, pour une révolte totale contre l'inéluctable.

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Atrium Carceri, par Reliquiae : dark ambient jazzy, riche en field recordings, pour un monde d'asiles, de prisons et de rues dévastées.

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Evanescence, par Scorn, de l'indus/dubsteb/dark ambient urbain et moite, arpenter rues et couloirs dans l'attente de mauvaises rencontres qui n'arrivent jamais.

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Le voyageur imprudent, par Shizune, du screamo toujours tout en violence et en mélodie, la beauté sur le fil du rasoir.

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De Martyrs à Bourreaux, par Silcharde, un dark ambient pour torture porn aussi nauséeux que subtil ! Halètement de souffrance en tous genres, cliquetis d'instruments et infinités de portes qui soufflent sur les chambres froides de l'oubli.

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The storm bells chime, par Sol, entre dark ambient et gothique, le dialogue entre un ange et un bûcheron avec en fond la tristesse du piano et l'écorce des guitares.

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Great Annihilator, par Swans, du post-punk / dark folk qui brosse le portrait d'une apocalypse aussi intime que globale.

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Self, par Terzij De Horde, post-black metal / screamo sur la rage de vivre et la perte totale de contrôle du moi.

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Svidd Neger OST, par Ulver, du sympho-electro-jazz pour une longue conversation avec la nuit.

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Messe I.X-VI.X, par Ulver : quand le sacré se mêle au glauque et au nostalgique dans une œuvre électro-lyrique.

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The Black Flux, par Virus, entre black metal à chant clair sous zéro absolu, post-punk solidifié et jazz martial, une longue incantation nihiliste et raffinée qui traverse la moelle.

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Subliminal Genocide, par Xasthur, black metal dépressif et shoegaze, une peinture des limbes entre ciel et enfer qui se complait dans la souffrance, y trouve son lit et sa catharsis.

Re: S'échapper des Faubourgs, un cauchemar de poche

05 Déc 2015, 17:27

Une critique / test du jeu par FlorentGemini99 sur le site Fumbles.
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