[S'échapper des Faubourgs] Voir au travers

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[S'échapper des Faubourgs] Voir au travers

Message par Thomas Munier » 01 Mai 2016, 08:13

VOIR AU TRAVERS

Drame au sein d'une famille qui a été et d'une famille qui aurait dû être, cruauté du destin.

Jeu : S'échapper des Faubourgs, cauchemar de poche dans une banlieue hallucinée
http://outsider.rolepod.net/catalogue/s ... faubourgs/

Joué le 08/11/2015 sur google hangout
Personnages : Léon, Armel, l'Agent de propreté

Partie enregistrée sur ma chaîne youtube (la vidéo montre l'évolution du plateau de jeu) :
Séquence 1/2
Séquence 2/2

Image
crédits : Bert Werk, licence cc-by-nc, galerie sur flickr.com


L'histoire :

C'est la vieille ville, sa grand'place piétonne, ses pavés bombés. C'était le plus cossu des centre-villes, avant qu'il ne tombe en décrépitude, avant que la nuit il ne devienne la proie des zonards. Léon, l'opticien, sait par où c'est arrivé. Il y a ce passage piéton sous la voie ferrée. A l'intérieur, il y a une porte, qu'on ne voit que la nuit. C'est arrivé par là.
Léon voit beaucoup de choses. Il a inventé des lunettes qui lui permettent de voir le plus grand défaut de chaque personne. Ses lunettes-là, elles ne sont pas à vendre. Il les garde pour lui, il a trop peur que quelqu'un en fasse un mauvais usage.
Dans la maison de Léon, il y a son fils, Armel, qui devrait dormir. Armel a vingt ans. Il souffre d'asthme chronique depuis toujours. Et ses études en souffrent beaucoup. Il végète à la fac, il sèche beaucoup de cours. Il garde le lit. Mais cette nuit, il a fugué. La porte était ouverte en bas, et il a sorti. Il est allé vers le passage. Il a trouvé la porte. Derrière, c'était un couloir, crépi de toiles d'araignée, ça lui a rappelé son asthme. Mais il a ignoré sa peur, il est entré dans le couloir, et il est arrivé de l'autre côté. Aussitôt après, il a commencé une crise, et il a aspiré à maintes reprises dans sa ventoline pour se calmer.
Il y a trouvé son père, Léon, qui lui a dit de rentrer à la maison. Armel lui a expliqué ses intuitions. Qu'il n'était plus possible de rentrer à la maison, qu'il fallait s'échapper des faubourgs, mais que ce serait difficile, et même insupportable, qu'il faudrait tuer des monstres pour prendre des clés, et qu'il n'y aurait pas de sortie pour tout le monde.
Ils ont trouvé l'Agent en train de balayer la grand-place, vieux bonhomme de soixante-quinze ans. Personne ne sait son nom, tout le monde l'appelle par sa fonction, l'Agent de Propreté, même lui se désigne ainsi. Léon et Armel le connaissent bien. Léon lui fait des lunettes à prix réduit, car il a pitié de lui. Armel utilise son argent de poche pour lui payer des ménages : l'Agent balaie sa chambre régulièrement, car Armel ne supporte pas la poussière, et pour cette raison ne peut pas faire le ménage régulièrement. Armel demande à l'Agent de Propreté s'ils peuvent s'entraider, mais pour l'Agent, le combat semble perdu d'avance. Il ne se voit pas d'avenir hors des Faubourgs, il ne pense pas pouvoir s'en échapper de son vivant. Son balai est tout usé. Il a des échardes qui lui mettent les mains en sang.

Plongé dans la nuit, il y a le quartier des rêves brisés. ça ressemble à un mélange d'école et de bureaux. Il y a une cour de récréation, avec un tourniquet qui tourne seul sous le vent en grinçant. Il y a des immeubles de bureaux, et dans ces bureaux, tous les projets que les gens des Faubourgs n'ont jamais mené à bien. Il y a les maquettes d'architecture qu'Armel n'a jamais réalisées. Il y a la famille que l'Agent n'a jamais eue, et les métiers heureux et authentiques qu'il n'a jamais pratiqués. Armel demande : "Papa, qu'est-ce qui t'attend dans le bureau des rêves brisés ?". Léon préfère ne pas répondre.

Une personne arrive à leur niveau. C'est la femme de Léon, la mère d'Armel. Elle demande à Armel ce qu'il fait là à cette heure-ci, elle lui demande de retourner au lit. Armel voit en elle la personne qui l'a cloué au lit toute sa vie, qui lui interdisait de sortir pour qu'il ne prenne pas froid, pour qu'il ne se fasse pas mal. Qui l'a paralysé à trop prendre soin de lui. Pour lui, ça ne fait aucun doute, sa mère est l'un des monstres dont il faut prendre les clés. Léon tente de le raisonner. Il voit surtout la femme qu'il a aimé, avec qui il vit depuis tant d'années, qui lui a donné un enfant.

Armel ne peut se résoudre à lever la main sur elle. Il fuit, et se rend au bureau des rêves brisés. Il veut voir de ses yeux les plans et les maquettes d'édifices qu'il aurait faites s'il n'avait pas passé autant de temps au lit. Il imagine des bâtiments beaux et légers, outrepassant leur fonction première pour atteindre des sommets esthétiques. Mais quand il arrive dans la salle qui lui est dédié, tout est carbonisé ! Les maquettes sont noires et fondues ! Il y a quelqu'un dans la salle, un agent du fisc, qui parle en chiffres et en langage cabalistique. L'agent lui dit : "J'ai brûlé tout ça parce qu'il vaut mieux que tu te résigne. Embrasse plutôt des études dans la fiscalité. On recherche du monde, personne ne veut être contrôleur des impôts. Ce sont des études faciles, et tu seras fonctionnaire. Signe ce contrat." Armel n'en peut plus, il se saisit du stylo que lui tend l'agent et il le frappe avec, rageusement, jusqu'à ce que l'agent du fisc ne bouge plus. Puis il repart avec ce stylo, le stylo des engagements lourds, le stylo qui a servi à l'Agent pour signer son CDI de balayeur, le stylo qui a servi à Léon pour signer son registre de mariage.

Léon non plus ne lèverait pas la main sur cette femme. Alors l'Agent s'approche d'elle, la mère, qui commence à le rabrouer, à l'accuser d'avoir entraîné son fils et son mari au dehors, qui le rabaisse à son petit rôle de balayeur. Alors l'Agent réplique. Il dit à la mère des choses tellement méchantes sur elle, qu'elle meurt d'une crise cardiaque. Il trouve sur elle une liste, la liste des choses qu'elle voulait faire dans sa vie.

Un immeuble s'écroule, bloquant l'accès au bureau des rêves brisés. Armel tente de dégager les décombres, ça lui coûte énormément d'efforts, il avale beaucoup de poussière, il perd sa ventoline dans les gravas. Bien que la voie soit libre pour retourner au passage, il reste caché dans les décombres, il a besoin de reprendre son souffle, reprendre son souffle, reprendre son souffle. Il appelle l'Agent et Léon à l'aide.

L'Agent a changé les graffitis sur les murs avec son sang. Il a voulu rouvrir le passage vers le bureau des rêves brisés, mais il n'a pas dû vouloir assez fort, car il arrive dans un autre quartier, le quartier ecclésiastique. C'est un vieux quartier qui était dévolu au membres du clergé, qui est depuis longtemps devenue une zone en proie aux lascars. Il y a encore des vieilles chapelles et des vieux presbytères, mais il fait tout le temps nuit, et les enfants qui s'y rendent disparaissent à la faveur de l'obscurité. Dans ce quartier, il y a un monstre familier des enfants, la petite souris. Elle n'est plus le petit animal généreux et complice. Aujourd'hui, elle s'est pervertie comme les enfants, qui sont maintenant pourris gâtés, capricieux, méchants. Elle demande des choses horribles en échange de ses services. Elle ne prend plus l'apparence d'une petite souris, mais l'apparence de la plus grande peur de chacun. Et quand l'Agent se présente à elle, la petite souris prend l'apparence de la femme qu'il aurait dû épouser, et qu'il a plaqué sur l'autel, par peur de s'engager. La mère de Léon. Léon aurait dû être son fils s'il avait osé franchir le pas. Elle est en robe de mariée. Elle a une bouche horrible, écartelée, pleine de dents, elle l'invite à l'embrasser. L'Agent n'en peut plus, il la massacre à coup de balais, et à son doigt il récupère l'objet qu'il n'a jamais osé lui passer : son alliance.

Léon pense que pour rouvrir le passage vers Armel, il faut y mettre du cœur, y mettre du lien. Il se saigne, il s'arrache des cheveux, il pense fort à son fils, et il arrive à redessiner la porte avec son sang et ses cheveux, et enfin Armel peut le rejoindre. Léon essaye de trouver d'autres portes de sortie. Il se dirige vers le quartier de la Mort. Et découvre que ce quartier est l'inconscient de Léon. Il découvre ce qu'il connaissait déjà grâce à ses lunettes, mais le voir en vrai l'effraye tellement qu'il recule. C'est une ville en ruines. Il y a des bougies à toutes les fenêtres. Et des grands projecteurs plaquent sur les façades des passages de la vie de l'Agent. On le voit abandonner sa future épouse sur l'autel. On voit son témoin la réconforter. Ce témoin, c'est celui qui deviendra la père de Léon.

Armel repasse sous le passage, malgré les toiles d'araignée. Il entend au-dessus de sa tête le train qui passe, ce train qui symbolise tous les trains qu'il n'a jamais osé prendre. C'est décidé, s'il s'échappe des faubourgs, il prendra le train, il voyagera, il osera, il réalisera ses rêves. L'asthme, c'est dans sa tête. Il peut le surmonter.

Quand Armel arrive de l'autre côté, Léon le prend dans ses bras pour le rassurer. C'est une chose qu'il ne fait jamais, alors Armel est un peu crispé, mais ça arrive quand même.

Léon se dit qu'il peut essayer un autre quartier, alors il va voir le quartier de l'échappatoire, après tout c'est leur voie de sortie, mais quel n'est pas son effroi, quand il constate que c'est la même chose, même décombres, mêmes bougies, mêmes films muets de la vie de l'Agent projetés aux façades !

Il y a aussi ce parc d'enfants. Les enfants y jouent encore alors que l'endroit est devenu dangereux, la pelouse de la boue, les jeux géants des pièges mortels. Comme un roi dans cette cour des miracles enfantine, il y a le neveu de Léon. Ses parents - la sœur de Léon et son beau-frère - ne l'ont pas du tout bien élevé, en tout cas pas selon les principes de Léon. Ils ont divorcé et ils ont tous les deux tenté de séduire l'enfant pour en avoir la garde, lui offrant tout ce qu'il voulait, lui passant tous ses caprices. Le neveu en est devenu méchant. Il a commencé à harceler et à martyriser ses camarades. Léon veut aller le voir pour lui donner une bonne correction. Mais une barrière d'enfants aux visages inexpressifs se dresse entre lui et le neveu, qui arbore un sourire hypocrite.

Armel comprend que quand Léon dit vouloir "corriger" ce môme capricieux et tyrannique, il s'apprête à aller trop loin. Il essaye de l'en dissuader, de lui dire que le neveu n'apprendra rien du tout s'il le tue, mais Léon n'écoute pas. Il écarte les enfants à coups de baffe, il arrive en face du neveu. Le neveu crie : "Ne me touche pas, t'es pas mon père !". Les autres gosses se rassemblent en en ronde autour de lui et commencent à le narguer. Léon sent le stress en lui et si dit que s'il fait peur à un enfant, les autres s'en iront. Alors il prend le neveu par les épaules et le jette violemment contre une des haies en fer qui entourent les différents jeux. L'enfant se heure la nuque, celle-ci cède et il meurt sur le coup. Et sur lui, Léon trouve un ours en peluche. Un petit ours en peluche protecteur.

Léon avait parlé à Armel de l'estrade. Un lieu de haute couture, une rampe de défilé infinie où passent des mannequins anorexiques sans s'arrêter, sous le feu des projecteurs. Les contemplent une foule de personnes superficielles, qui colportent des ragots et commentent le spectacle avec cruauté. Elles s'empiffrent au buffet garni, sans réaliser qu'on leur sert des larves et autres pourritures. Léon lui a expliqué que ce lieu représentait le pire défaut d'Armel : son avidité. Sur la rampe passe et repasse une femme superbe, la femme qu'Armel courtise depuis des années, alors qu'elle est et sera à jamais au-dessus de ses moyens, une femme qui par sa simple beauté a eu tout ce qu'elle voulait dans la vie sans avoir besoin de le demander. Tout le contraire de l'Agent, qui est né sans aucun talent, sans aucune force, qui a dû subir. Tout le contraire de Léon, qui a repris la boutique d'opticien de son père, parce que c'était ainsi, c'était juste, il l'a accepté, il a même aimé son métier, même si aujourd'hui, s'il s'échappait des faubourgs, il ferait autre chose, mais quand même, sa petite sœur, son père ne lui a rien demandé, elle a bien fait ce qu'elle voulait, elle est tombé amoureuse d'un bellâtre qui n'en voulait qu'à sa dot, elle a élevé son fils n'importe comment, alors que Léon passait sa vie à s'inquiéter pour Armel, et Armel, lui il n'a jamais voulu accepter sa condition, il rêvait d'une belle vie, au bras d'une femme superbe comme ce mannequin, alors qu'il aurait dû se résigner à vivre une vie normale, à la hauteur de ses capacités, une vie qu'il aurait pu mener avec son asthme, au lieu de ça il s'est enfermé dans des rêves. Armel se demande s'il ferait bien d'aller à l'estrade, et de tuer ce mannequin, si c'est ce que son père veut.

Mais Armel n'ose pas, il ne veut pas tuer des personnes trop proches de lui, alors il file vers le quartier ecclésiastique. Il sait que la petite souris est revenue, ça va une petite souris, il peut la tuer sans remords. Mais la petite souris prend l'apparence de sa plus grande peur, elle prend l'apparence de sa mère, il la trouve derrière une chapelle, à l'ombre, dans un endroit incongru, qui lui dit, apeurée : "Mon enfant, que fais-tu là ? Je t'en prie, rentre à la maison, tu vas prendre froid, il va t'arriver malheur." En pleurs, Armel se saisit du stylo et il lui poinçonne le cœur, encore et encore. Et sur elle, il trouve une photo, un polaroid décoloré. Une photo de Léon qui le tient dans ses bras quand il était bébé, une photo que sa mère gardait toujours sur elle, dans son portefeuille, contre son cœur.

Armel croise l'Agent, qui dit que Léon a perdu l'esprit. Qu'il voit le mal partout, par exemple tout le mal qu'il dit de lui, sur sa vie gâchée, qu'il aurait pu être le père de Léon s'il s'était comporté autrement, sur l'avidité et la lâcheté d'Armel. Il dit que Léon est devenu un monstre des faubourgs. Armel essaye de le raisonner, non Léon est juste une victime des circonstances comme nous tous, mais l'Agent n'écoute pas, il fonce vers le parc, vers Léon. Léon comprend ce qui va se passer. Il donne ses lunettes à l'Agent et lui demande de les convier à Armel, de lui dire d'en prendre grand soin, qu'il les lui lègue, qu'il comprendrait sûrement beaucoup de choses. L'Agent prend les lunettes et il tue Léon avec ce qui reste du manche de son balai, et il récupère l'ours en peluche sur son corps, maintenant il a trois clés. Il a pouvoir en donner à Armel, ou sortir en premier et écrire son nom sur le papier pour qu'Armel puisse sortir en second.

Dans le quartier de l'échappatoire, la petite souris renaît, elle revient, hydre manipulée par l'esprit de Léon. Elle se traîne vers le parc. Armel lui crie que ça ne sert à rien de se venger de l'Agent. Armel s'est trop agité en faisant la chasse aux monstres. Il a perdu tout son souffle. Il sait qu'il va mourir, là, dans le quartier ecclésiastique, ses poumons vidés. Mais l'hydre-petite souris-Léon n'écoute pas. Elle court vers le parc, elle court vers l'Agent. Aux pieds de l'Agent tombent les objets qu'il avait glanés.

L'ours en peluche. Boum.

L'alliance. Tinc.

Et, flap, flap, la liste.

La liste des choses que la mère d'Armel, la femme de Léon, voulait tant accomplir avant sa mort.


Quartiers :

bureau des rêves brisés
quartier ecclésiastique
inconscient de l'Agent
parc
estrade


Confinements :

immeuble brisé
enfants


Monstres :

fisc
petite souris
mère
neveu
mannequin


Clés :

stylo contrat
photo
liste
alliance
ours


Retour du joueur de l'Agent :

+ Le jeu est intéressant.
+ L'histoire et ses problématiques sont sympas.
+ J'avais peur de pas réussir à intégrer mon perso, mais ça s'est fait.
+ Mais ça manquait d'interaction entre personnages, c'était trop formel aussi.
+ Si j'avais joué avec des amis, le côté RP en aurait pris un coup, parce que c'est toi, en tant que MJ, qui a poussé au RP à travers ton personnage d'Armel.
+ La mécanique de jeu est trop présente dans la fiction à mon goût.
+ Je me suis senti contraint par les mécaniques, surtout sur la fin. Je pensais avoir fait un beau coup en tuant Léon, mais le joueur de Léon a pu agir de suite après sous la forme d'un monstre-joueur et tuer mon personnage : je n'ai pas eu l'opportunité de jouer le final qui m'intéressait, à savoir faire un choix entre passer le premier et laisser un mot pour qu'Armel s'échappe à ma suite, où me sacrifier à lui pour qu'il puisse s'échapper seul avec mes clés. Du coup, j'ai trouvé que ça annihilait le côté tactique : tu veux faire un beau coup, mais tu en es puni tout de suite.
+ Mais finalement, c'était logique qu'on soit contraint dans la fiction...
+ L'histoire est très intéressante et c'est la mécanique qui l'a entraînée. [réponse de la joueuse de Léon : mais on peut le retrouver dans d'autres jeux avec un partage large des responsabilités. On essaye de faire des bonnes histoires, y'a une profondeur, on est investi.]
+ Dans les jeux à partage large de responsabilités que j'ai testés, le rythme est lent, parce qu'on décrit longuement et qu'on se pose beaucoup de questions sur qui peut prendre la parole pour dire quoi. J'attends d'en trouver un où le rythme serait plus enlevé.


Retour de la joueuse de Léon :

+ En terme de système, je préfère Inflorenza où je suis libre d'agir comme je veux et je peux co-construire avec les autres joueurs.
+ J'ai eu du mal à comprendre le principe de la rose des vents.
+ L'environnement était trop flou. Nos actions n'étaient pas réfléchies, j'arrivais pas à me concentrer sur l'objectif de trouver des clés pour sortir. Le besoin de décrire et de comprendre les règles me prenait trop d'énergie.
+ J'ai trouvé que le rythme était super lent. Souvent je suis MJ alors j'étais expansive, j'avais peur que les autres s'ennuient pendant que je parlais. [réponse du joueur de l'Agent : en fait, c'est un jeu basé sur l'écoute.].
+ Pour inventer des monstres et des quartiers, y'avait pas de problème, c'était pour le reste que j'étais en difficulté.
+ Tu dis que c'est un jeu sans MJ, mais c'est pas tout à fait vrai. Celui qui a lu le livre tient un rôle de MJ. Tu as plusieurs fois fait des dialogues pour des monstres, et tu utilisais ton personnage d'Armel pour amorcer le RP ou pour nous transmettre des infos.
+ L'histoire m'a intéressée, même si la mécanique ne me convient pas. Trop de contraintes créatives. Ces trois heures de jeu étaient fatigantes. [réponse de Thomas : le hangout ajoute des contraintes supplémentaires, je ne pouvais pas vous faire des démonstrations manuelles de la rose des vents, où vous conseiller sur les actions à faire].
Énergie créative. Univers artisanaux.
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Thomas Munier
 
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