[Wonderland] La Cuisine du Cauchemar

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[Wonderland] La Cuisine du Cauchemar

Message par Thomas Munier » 15 Juin 2016, 11:04

LA CUISINE DU CAUCHEMAR

Mindfuck à tous les étages dans ce restaurant en crise ; réussite du jeu moral.

Jeu : Wonderland, piégés dans les réalités.

Joué le 31/01/2016 sur google hangout

Personnages : Joël le propriétaire, George le maître d'hotel, Ted l'homme à tout faire.

Partie enregistrée sur ma chaîne youtube

Image
illustration : Sir John Tenniel, domaine public


Le théâtre :

Vous jouerez le personnel d'un restaurant (gérance, cuisine, bar, service) en grande difficulté. Un coach énergique se rend dans le restaurant avec une équipe de tournage dans le but de redresser le restaurant (et de faire de l'audimat sur Wonderland). La première de ses découvertes, c'est que le restaurant est bloqué dans les années 80, depuis le décès brutal des parents du gérant, qui n'avait jamais su faire le deuil. A partir de là, les conflits au sein de l'équipe deviennent de plus en plus intenses, des drames non résolus refont surface et la réalité commence à se détraquer. D'ailleurs, qui a volé les tartes ?


L'histoire :

Une femme entre dans le restaurant. Victoria, 45 ans, tailleur rouge, coiffure impeccable, son regard de battante transperce la salle. George le maître d’hôtel l'accueille comme il se doit, après tout c'est sa sœur et puis elle vient manger ici tous les soirs, et Joël le propriétaire a alors pour habitude de lui tenir compagnie. Mais justement, elle veut voir Joël : elle a appelé l'émission de téléréalité qui coache les restaurants en difficulté : le restaurant de Joël en a cruellement besoin, d'après elle. George ne comprend pas. Il la conduit à Joël, qui est dans l'arrière-boutique, absorbé dans ses comptes. Il a un boulot salarié qui lui sert à payer les factures du restaurant, quand il arrive le soir il est fatigué, débordé. Il est endetté jusqu'au cou. Mais quand on lui annonce qu'une émission va les suivre, il refuse tout de go d'être tourné en ridicule. Une femme fait son entrée, jeune, en tailleur gris, avec un badge en forme de cœur. Elle s'appelle Lily, elle travaille pour la production, c'est elle qui est chargée de recueillir les "confessions" des employés du restaurant. Joël s'insurge, mais l'émission a déjà commencé.

D'ailleurs, le coach vient de rentrer dans le restaurant. Une armoire à glace, avec un crâne rond et chauve, qui lui a valu le surnom de Dumpty. George le prend en charge. Il présente bien, dans son costume qui ne déparerait pas dans un des bouchons lyonnais les plus à la mode, mais ici, il fait tache, car toute la déco du restau date des années 80. Il lui présente un menu qui lui aussi date des années 80. Dumpty commande une bouchée à la reine et un ris de veau.

George arrive en cuisine en panique : il faut pas se louper sur cette bouchée à la reine ! Mais la cuisine est un vrai chantier. Tout est en surgelé, et Gabrielle, la chef cuistot, qui est là depuis trente ans, clope aux becs et cheveux lâchés sans charlotte, n'a aucune intention de faire des efforts particuliers pour plaire à Dumpty.

Ted, le petit jeune qui trime ici, à faire la plonge et à sortir les poubelles et à empêcher les cafards de rentrer dans la cuisine, pour payer les études d'informatique que ses parents n'ont pas pu lui payer, se dévoue pour sortir l'assiette de Dumpty tandis que Gabrielle s'occupera des autres clients. Mais il n'a jamais cuisiné de sa vie. Bunny, la serveuse rebelle avec qui il flirte depuis un petit temps, lui propose une pilule : c'est la solution. Bunny, c'est une fille trash, elle prend son rôle de serveuse par-dessus la jambe, elle mâche du chewing-gum en parlant aux clients, elle a ce tatouage de lapin blanc sur le bras qui lui donne cet air provocateur, et surtout elle entraîne Ted, pendant les pauses et après le service, dans des raids survoltés dans les profondeurs. La pilule va plonger Ted dans une boucle temporelle où il aura tout le temps d'apprendre la cuisine. Il accepte. Et alors, la pilule lui fait vivre trente ans, trente ans où il bosse dans le restau comme un dingue, trente ans à peaufiner cette recette de bouchée à la reine, trente ans où il épouse Bunny et lui fait un enfant, trente ans à cuisiner, dévoué au restau, et là il fait la bouchée à la reine parfaite et il a une grosse douleur au coeur, et ça y est il revient au présent, la bouchée est finie.
Joël la sert à Dumpty, le chef fait des grimaces, dépiaute le plat, en mange quelques bouchées. Et décrète que c'est délicieux !

Dumpty a réuni tout le personnel. Il est en tunique blanc, col bleu-blanc-rouge du Meilleur Ouvrier de France, il en impose. Il va mettre les points sur les i. Il accroche Joël, il lui montre la carte, datée, il lui montre la déco, surannée. Il lui demande : "On est en 1985 ou en 2015 ?". Bunny se délecte du spectacle, elle a l'air de pressentir qu'il peut se passer quelque chose d'énorme. Joël fait mine de ne pas comprendre la question. A ses côtés, ses deux parents lui disent : "Réponds-lui qu'on est en 1985, sinon tu vas nous perdre." On entend un gros tremblement. Comme si la réalité tremblait. Joël ne répond pas. Il n'est pas prêt. Il tergiverse, botte en touche.

Ted passe un entretien d'embauche, dans la boîte de ses rêves, pour devenir architecte de Wonderland. La nana qui le reçoit en entretien dit que son CV est impeccable. Il y a juste un problème. Ils se retrouvent dans la cuisine, il se voit lui-même en train de préparer la bouchée à la reine avec Bunny penchée sur lui pour l'encourager, Bunny qui lui tient le bras. "On peut pas engager un junkie. Pas pour concevoir les architectures d'un réseau social fréquenté par des millions de personnes. Vous devez renoncer à Bunny, elle a une mauvaise influence sur vous." Gabrielle se penche sur Ted, elle lui tend son couteau de cuisine : "Débarasse-toi de cette vipère". Ted pète un câble. Il prend le couteau et poignarde Gabrielle comme un sauvage !

George va faire diversion en salle, Ted découpe la cuisinière, Bunny hacke l'émission pour effacer la séquence.

1985. Victoria a dix-huit ans. Elle va partir dans une brillante université, mais avant elle veut voir Joël au restaurant de ses parents. Elle va le demander en mariage. George veut éviter ça, car il est amoureux de Joël en secret. Mais il n'ose pas, alors il va chercher Joël qui est en cuisine avec ses parents, il a dix-huit ans, on ne peut pas dire qu'il prenne à cœur de les aider, mais eux au contraire essayent de lui expliquer tout, ils ont l'air très conscient que le père, arqué sur la bouchée à la reine qu'il prépare, en sueur, va claquer ce soir. Sa mère lui dit : "Ne va pas voir Victoria, reste avec nous, sinon tu ne nous reverras plus jamais". Mais Joël se dirige vers la salle, vers Victoria, alors la cuisine s'effondre, elle tombe dans l'abîme avec ses parents et toute la batterie d'ustensiles et d'appareils, et au fond de l'abîme, on voit deux silhouettes qui s'étreignent, et l'une d'elle tient un couteau.

Le restau est pris d'assaut. Tout le personnel est en armure de soldat du futur, avec épaulette, casque et fusil de guerre. Les cafards géants surgissent dans la salle en éclatant les murs, le personnel est à couvert derrière le bar, Dumpty est avec eux, lui est en tunique de chef, il leur gueule de trouver une coordination d'équipe, Ted lance des grenades-bouchées à la reine, Olga la plus âgée des serveuses, aussi boulotte que gentille, l'âme du restau, tombe transpercée par la patte d'une des bestioles, Bunny réplique en hurlant d'une salve de mitrailleuse.
George va chercher Joël, qui est dans l'arrière-boutique reconvertie en QG, en train d'étudier le plan de bataille avec ses parents. Ses parents lui interdisent de prendre des risques personnellement. Mais Joël comprend qu'il est temps d'agir.
Il tente une charge héroïque, George part à ses côtés, Ted les couvre. Joël et George sont dos à dos, les couloirs du restaurant sont démesurés, les cafards les encerclent. George embrasse Joël. Ils dégoupillent une grenade et se font sauter avec les cafards. Fade to white.

Dumpty a redressé l'équipe, maintenant il veut proposer à George une nouvelle carte, plus moderne. George arrive enfin à reconnaître qu'on est en 2015. Alors, ses parents deviennent gris, la déco devient grise, et les personnes modernes deviennent en couleur, enfin il s'aperçoit de l'existence des nouveaux-venus, Ted, et Bunny, qui compulse un étrange appareil qu'il ne connaît pas : un téléphone portable. Et le tremblement est de plus en plus fort. C'est le trafic des camions devant le restau, qui a triplé depuis 1985.

C'est l'épreuve du coup de feu. Pour tester la cohésion de l'équipe sous pression, Dumpty a fait venir une soixantaine de convives. Ted est arqué sur la cuisine. Bunny lui dit qu'elle ne veut pas vivre auprès de lui en cuisine ; s'il choisit cette vie alors elle lui laissera une pilule qui lui permettra de revivre la boucle de trente ans auprès, mais elle, la vraie Bunny, elle partira. S'il veut la garder, elle lui tend une autre pilule, pour qu'ils partent ensemble dans les profondeurs. Mais Ted a trop peur de finir à la rue, or l'architecture pour lui c'est cuit, il ne lui reste que la cuisine. Bunny lui dit : "On sera hackers, l'argent on le prendra là où il est, et puis si on vit dans les profondeurs, on aura tous les décors qu'on veut, peu importe qu'on vive à la rue." Ted pique une rage, il redonne à Bunny la pilule de la boucle de trente ans : "Puisque c'est comme ça, mange-là toi-même la pilule !" Bunny pleure, elle le supplie de renoncer, mais elle abdique et prend la pilule. Elle sombre dans le coma. Overdose.
Olga se met à crier ; elle est en panique totale.

Joël s'est bien impliqué en salle pendant ce coup de feu, presque aérien, le geste précis, serein dans la tourmente, enfin à sa place. Il y a quelques minutes, Olga est venu le voir avec un petit appareil : "L'enregistrement virtuel de tes parents, désolé Bunny n'a pas réussi à le réparer, il est définitivement fichu." Dumpty est en train de faire des compliments sur lui. Et là, c'est le calme, l'oeil du cyclone, cinq minutes de flottement avant que le coup de feu reparte. Lily vient le voir avec un contrat. Elle lui explique que la prod peut reprendre le restaurant et le faire prospérer, à condition que Joël se mette en faillite, quitte le restaurant et assume de régler les dettes de la boutique avec son travail salarié. La prod rachètera la boutique et redémarrera sur une affaire épurée de dettes. Joël est circonspect, alors Lily le plonge dans une boucle de temps accéléré, où elle prend des heures avec des avocats pour lui prouver que sa solution est sérieuse. Alors Joël accepte de signer, à condition que le nouveau restaurant s'appelle comme les prénoms de ses parents.

Lily donne congé à Joël, et c'est Victoria qui arrive, rayonnante. Joël fait le maître d'hotel, élégant, serviette au bras, il lui donne une table. Victoria va le demander en mariage. George les voit depuis la cuisine, il sait que s'il veut empêcher ça, c'est le moment ou jamais, mais en cuisine on a besoin de lui pour planquer Bunny et cacher son overdose à l'émission, sinon la réputation du restau est morte ; alors il traîne Bunny dans le cellier avec Olga plutôt que d'intervenir. Victoria tend une bague à Joël, Joël accepte. Il va demander à George de leur ramener une bonne bouteille de 1985. Et George s'en acquitte, résigné.

George et Bunny sont dans le cellier des rêves brisés. Des grandes voûtes, un escalier de bois, des étagères et des couloirs à perte de vue, qui donnent sur des histoires possibles, par exemple, on voit la cuisine ou Ted et Bunny sont arqués sur la préparation de la bouchée à la reine. Alors que Bunny tremble, Ted lui prend les mains, il lui dit qu'il est encore temps qu'ils fassent une vie ensemble, elle lui demande de lui montrer à quoi ça ressemblerait, Ted prend une bouteille dans le cellier, sa vie rêvée est écrite sur l'étiquette, ensemble ils la boivent. Ils vivent ensemble trente ans, lui est un grand architecte du réseau, elle ouvre un restaurant réputé, ils ont un enfant. Ils sont dans son restaurant, elle a cinquante ans, elle est belle, elle lui dit : "Oui, c'est une belle vie. Mais ça n'arrivera pas." Et elle saute par la fenêtre. Dans l'abîme étoilé.

Ted et George vont continuer à faire vivre le restaurant. Une affaire très prenante, une réussite professionnelle, mais à quel prix ? Pour tenir la pression, George prend des drogues que lui fournit Bunny. Victoria devient la nouvelle propriétaire du restaurant. Elle est mariée à Joël, qui a finalement réussi à faire ce qu'il n'avait pas aussi faire il y a trente ans : laisser partir le restaurant.


Feuilles de personnage :

Nom : George ~ 50 ans
Rôle : Maître d’hotel
Handicap (ou qui freine objectif) : Vie cachée qu’il ne veux pas voir exposée (fréquente le milieu underground gay - fait la fête - consommation récréative de drogue)
Attache (qqn ou qqchose précieux/important) : Amitié avec Joel
Ressource (capacité ou objet ou qqn qui aide, lié à objectif) : Bon goût
Motivation (pourquoi suivre cet objectif concret) : Permettre à Joel d’avancer dans sa vie
Objectif (réalisable sur scénar) : Prendre la tête du restaurant
Destin (karma si perso ne fait rien) : Accroc à la drogue / Junkie

Nom : Ted, 19 ans
Rôle : “Ame du resto”
Handicap (ou qui freine objectif) : N’a jamais fait d’études car sans le sou. Abandonné par ses parents
Attache (qqn ou qqchose précieux/important) : Entiché d’une serveuse geek (Bunny) qui a accès aux profondeurs, il sort avec elle à la fin du service
Ressource (capacité ou objet ou qqn qui aide, lié à objectif) : Très intelligent et bosseur
Motivation (pourquoi suivre cet objectif concret) : Economiser pour se payer des études
Objectif (réalisable sur scénar) : Garder son job, ce qui implique sauver le restaurant
Destin (karma si perso ne fait rien) : Si le restau coule il finira SDF

Nom : Joël ~ 48 ans
Rôle : Propriétaire - Gérant par défaut
Handicap (ou qui freine objectif) : Travail de jour qui l’occupe à temps plein
Attache (qqn ou qqchose précieux/important) : Un enregistrement virtuel de ses deux parents
Ressource (capacité ou objet ou qqn qui aide, lié à objectif) : Victoria, amie d’enfance dont il est amoureux, meilleure cliente, executive woman qui a appelé le coach Dumpty
Motivation (pourquoi suivre cet objectif concret) : Commencer à vivre sa vie
Objectif (réalisable sur scénar) : Accepter de “laisser partir” le restaurant
Destin (karma si perso ne fait rien) : Finir seul et endetté


Liens :

George > Joel
Ami d’enfance de Joël - secrètement amoureux
George > Ted
Sentiment paternel à l’égard de Ted. Voit tout son potentiel et trouve qu’il gache à travailler au restaurant (Selon lui).
Ted > George
Forte sympathie, relation père de substitution car George lui a tout appris
Ted > Joel
Grief du à l’apparente “passivité” de Joel qui semble ne rien vouloir faire pour sauver la situation, non légitimité de son poste
Joel > George
Joel est reconnaissant des efforts que fait George pour le restaurant, c’est un vrai ami sur lequel on peut compter.
Joel > Ted
Joel ne se doute pas du désespoir de Ted. C’est un job étudiant, il est utile mais précaire.


Règles utilisées :

L'objectif du test était de vérifier s'il était viable de jouer à Wonderland en jeu moral. On était donc sur un système de prix à payer et d'as de pique, avec une feuille de personnage résumant six aspects du personnage (handicap, attache, ressource, motivation, objectif, destin) comme dans le test Keyboard Cat. Nouveauté : un lien avec chaque personnage.
Il y avait une "clause de vaudeville" qui permettait à tout personnage de hacker une scène, et "une clause de cut", qui permettait à quiconque de clôturer une scène abruptement.


Commentaires sur le jeu :

Au départ, mon idée était que les prix à payer étaient forcément des aspects. Je l'ai mis en œuvre en mettant en jeu l'attache de Joël (le souvenir de ses parents), et l'objectif de Ted de réussir sa vie. Mais j'ai aussi compris que ces aspects devaient surtout être une feuille de route, et que les prix à payer peuvent être détachés de la mécanique de barrer un aspect. Les aspects ne sont plus alors des points de vie, mais un questionnaire de création de personnage qui m'indique les lignes de tension.

Je valide le jeu moral pour Wonderland, qui constitue une solide amarre dans la tourmente du mindfuck ; les prix à payer sont ce qui rend le jeu concret ; car je dois respecter les engagements que je prends quand un joueur paye le prix, ce sont les éléments de l'aventure qui sont sacrés, et le reste peut passer à la moulinette du mind fuck. Reste à tester le jeu esthétique, pour voir s'il est aussi compatible avec Wonderland, dans ce cas là ce sera un jeu modulaire.


Retour des joueurs :

Joueur de Ted :

+ Quelles étaient les motivations de Bunny ? [réponse de Thomas : le restaurant l'indifférait, mais elle tenait à sa relation avec Ted.]
+ Le fait de tuer Gabrielle, c'était un échappatoire à un dilemme moral, c'est comme ça que j'ai pris le contrôle de mon destin. [Joueur de Joël : c'était une décision parfaite !]
+ J'ai regretté l'absence de la grille, testée sur Cardbox, qui permettait d'orienter le jeu au début, en excluant des parties de la grille qu'on voulait éviter en jeu. viewtopic.php?f=64&t=3653
+ Le mindfuck, c'est génial, mais ça a l'air très difficile pour le MJ [réponse de Thomas : l'objectif du livre de base, c'est fournir des canevas de scènes mindfuck, qu'on peut utiliser et combiner. Ces tests me servent à expérimenter ces scènes et à en dresser une typologie.]

Joueur de George :
+ J'ai un regret par rapport à Gabrielle, on ne sait pas quelles sont les conséquences de son assassinat. [réponse de Thomas : j'ai omis de jouer les conséquences, car j'avais trop de choses sur le feu.]
+ La transition what the fuck avec la charge des cafards géants, c'était brutal mais cool. [Joueur de Joël : ça m'a brisé ma suspension d'incrédulité, que j'ai retrouvé en me décrivant planifiant la bataille avec mes parents, ça m'a permis de me réencrer dans les enjeux narratifs malgré le décor absurde.]
+ Retour après lecture du compte-rendu : Sur une impression d'ensemble, je trouve qu'il y a pas mal de passages qui sont un peu résumés en diagonale. Je ne dis pas ça pour critiquer le rapport (n'ayant pas/ne prenant pas moi même le temps de le faire je serai bien mal placé pour ça) mais juste pour saluer encore une fois la densité de la partie/l'expérience que tu nous a fait vivre ! [réponse de Thomas : oui, jouer en freeform permet des aventures très denses, et aussi je teste maintenant les rédactions de comptes-rendus chronométrées : je me suis limité à 1h pour le volet narratif et 1/2 h pour le volet technique.]

Joueur de Joël :
+ 6 aspects, est-ce que c'est trop ? Ressource et attache me semblent doublonner, pareil pour Motivation, objectif et destin.
Énergie créative. Univers artisanaux.
http://outsider.rolepod.net/
Thomas Munier
 
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