par shiryu » 13 Mars 2014, 13:49
Bonjour
Je viens de me souvenir des méthodes que j'avais utilisé pour mes 2 premiers univers et le 2ème est assez particulier.
1ère méthode : recherche documentaire
mon premier univers était notre monde mais j'y ai superposé les cultures qui m'intéressaient (grèce et rome antique, perse, égypte, maya, table ronde en angleterre, viking au nord, bas moyen-âge en europe...). Et pour rendre tout cela vivant, j'ai fait énormément de recherches (doc, livre historique, livre mythologique...). Mais je n'ai rien crée.
2ème univers : création par absence d'information
J'ai voulu reprendre l'univers de birthright, un univers pour AD&D2 avec plein de suppléments, en anglais. Et sur un paragraphe de 5-6 lignes, je comprends une 10aine de mots, et encore, certains sont juste, d'autres je me plante, d'autres j'invente un peu grâce à la sonorité et aux racines. Mais surtout, je n'ai pas cherché dans le dico. J'avais quelques pièces de puzzle, parfois complètement à côté de l'original, et pour créer une univers cohérent, riche et palpitant, j'ai brodé.
Et comme le principe marche aussi pour l'auteur : quand on pose une question, ça oblige à chercher une réponse. Là, il y avait plein de trucs que je me demandais et ça m'obligeais à trouver des réponses.
Le plus drôle, c'est que j'ai maitrisé plus tard pour ce groupe qui jouait à birthright. J'avais peur qu'ils trouvent ça ennuyeux, trop copier-coller, voir trop faux. Ils ont adoré, surtout les détails de l'univers très original que j'avais rajouté alors que je croyais ça fidèle...
Bref, des erreurs, des trous, des incompréhensions : voilà ma recette de créativité. Après tout, les rolistes n'ont-ils pas joué de merveilleuses campagnes grâce à des jeux incomplets ? Ces jeux n'ont-ils pas favoriser notre créativité ?