03 Juil 2016, 13:34
Questionnaire a écrit :Libreté avait été construite sur un ancien parc d'attraction, le Parc Houdini.
Elle était pas très grande, avec à peine 53 enfants pour l’habiter.
Certains racontaient qu’elle avait été fondée par Houdini, un adulte magicien dont le nom s'étalait en lettres de néon sur le panneau d'entrée.
Pour empêcher les sirènes d’entrer,
- les Petits guettaient du haut de la grande roue
- les Générâleurs entretenaient les générateurs afin que le panneau lumineux continue de fonctionner.
Il restait bien sûr le problème de l’eau dans la ville, qui pouvait donner naissance aux monstres, mais Libreté était protégée par des néons protecteurs tendus dans toute la ville, les "parasirènes".
L’enclave était dirigée par les 53 eux-mêmes, qui prenaient des décisions en votant. Chaque enfant avait autant de points de vote que d'années ; ceux qui ne connaissaient pas leur âge déterminaient ce dernier via un verre de cantine Duralex.
Mais d’autres groupes importants existaient comme par exemple
- Les Petits, qui vivaient dans la grande-roue.
- Les Chourosses, qui s'occupaient des roulottes de nourriture.
- Les Générâleurs, les plus vieux de la communauté (en vrai ou en âge-Duralex) dont "49" (âge-Duralex), accusé de triche. Ils vivaient dans les baraques Algeco du parc.
- Les Sang (Sans ? Sens ?)-reflet, un groupe secret habitant dans la maison-miroirs.
- Les autres...
La ville ne manquait pas de ressources, et nous avions beaucoup de trucs sucrés et d'huile, de peluches, de carabines à plombs, de canards en plastique, d'outils et de ferraille.
Certaines choses essentielles manquaient bien sûr, comme de l'essence, des ampoules, des fils de cuivre, des trucs sains à manger.
Pour en trouver, des expéditions étaient organisées dans les terres humides. Elles étaient constituées d'enfants tirés au hasard. Pour ce faire, chacun plaçait son doudou dans une grande machine à pince. Ceux qui étaient désignés portaient leur doudou comme une amulette protectrice le temps de l'expédition. Chose étrange, il n'y avait que 52 doudous dans la machine, mais personne ne savait qui avait été oublié.
Régulièrement, de nouveaux enfants arrivaient à Libreté. Comme nous, ils avaient traversé les terres humides au péril de leur vie. Lorsqu’ils arrivaient, ils devaient passer par le train fantôme et en ressortir (on racontait qu'un enfant une fois n'était jamais ressorti), tirer leur âge-Duralex si nécessaire et mettre leur doudou dans la machine.
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