Re: [Blog] Pour une grammaire du jeu de rôle : définition
Publié : 21 Avr 2016, 15:05
J'aime beaucoup cette façon de voir les choses. Je vais encore avoir des bulles dans la tête comme avec le meta...
Quelques idées que ça me provoque :
1. Quand je suis passée de l'improvisation théâtrale au jdr papier, puis du jdr papier au jdr via hangout, j'ai eu la sensation d'apprendre une langue étrangère avec des racines communes à chaque fois. Je crois qu'à la lumière de ton article, c'est peut-être simplement que les séquences ne s'enchaînent pas exactement de la même façon dans chaque media :
- en improvisation théâtrale, on joue avec un enchaînement proposition/validation systématique (le énoncer/accepter dont parle Thomas) ;
- en jdr papier, on privilégie l'enchaînement de « résolution de conflit par le test » que tu cites (le proposer/valider de Thomas) ;
- en jdr hangout, on ajoute le silence, qui doit être inséré quasiment à tous les niveaux d'enchaînement, pour vérifier que personne n'a rien à ajouter ou comme validation.
[au passage, vous êtes mignons, tous, mais c'est le jdr qui est un genre de sous-improvisation théâtrale, et pas l'inverse... ^^]
2. Les propositions doivent s'enchaîner et non pas s'empiler : poser des mots les uns après les autres ne produit pas forcément une phrase qui fait sens. Cf notre partie de Dragonfly motel (Mangelune), où nos propositions se succédaient mais on avait du mal à les imbriquer ou relier les unes aux autres.
3. Quand je regarde ta macro-séquence, j'ai l'impression que « l'intégration dans la fiction » est un genre de ponctuation plutôt qu'un "mot", non ? C'est toujours ce qui clôt une séquence dans tes exemples, et c'est un truc que j'ai du mal à mettre sur le même plan qu'une proposition, une validation ou un refus.
Quelques idées que ça me provoque :
1. Quand je suis passée de l'improvisation théâtrale au jdr papier, puis du jdr papier au jdr via hangout, j'ai eu la sensation d'apprendre une langue étrangère avec des racines communes à chaque fois. Je crois qu'à la lumière de ton article, c'est peut-être simplement que les séquences ne s'enchaînent pas exactement de la même façon dans chaque media :
- en improvisation théâtrale, on joue avec un enchaînement proposition/validation systématique (le énoncer/accepter dont parle Thomas) ;
- en jdr papier, on privilégie l'enchaînement de « résolution de conflit par le test » que tu cites (le proposer/valider de Thomas) ;
- en jdr hangout, on ajoute le silence, qui doit être inséré quasiment à tous les niveaux d'enchaînement, pour vérifier que personne n'a rien à ajouter ou comme validation.
[au passage, vous êtes mignons, tous, mais c'est le jdr qui est un genre de sous-improvisation théâtrale, et pas l'inverse... ^^]
2. Les propositions doivent s'enchaîner et non pas s'empiler : poser des mots les uns après les autres ne produit pas forcément une phrase qui fait sens. Cf notre partie de Dragonfly motel (Mangelune), où nos propositions se succédaient mais on avait du mal à les imbriquer ou relier les unes aux autres.
3. Quand je regarde ta macro-séquence, j'ai l'impression que « l'intégration dans la fiction » est un genre de ponctuation plutôt qu'un "mot", non ? C'est toujours ce qui clôt une séquence dans tes exemples, et c'est un truc que j'ai du mal à mettre sur le même plan qu'une proposition, une validation ou un refus.