Merci de ta réponse, Adrien !
Nos expériences de jeu ne sont probablement pas si différentes que ça : je n'ai jamais fait deux parties avec les mêmes joueurs. Je me sers de
L'Agence comme jeu d'initiation aux jeux de rôle/jeux narratifs, et suis donc l'animateur à chaque partie. J'ai même pris mes petites habitudes : j'arrive avec des prétirés, j'accroche deux-trois plateauistes sur un festival, et on plie la partie en 30 à 60 minutes suivant le nombre de joueurs. Personne n'a le temps de s'ennuyer, et tout le monde repart ravi d'avoir joué à quelque chose d'atypique.
Malheureusement, cela fait que je n'ai jamais eu l'occasion à ce jour de tester le jeu "en CDI" en enchaînant les missions :-(.
Je suis content de voir que la présence du coordinateur tient avant tout à une question de goût et qu'aucun mécanisme du jeu n'est grandement déstabilisé par sa disparition.
Il est vrai que j'ai tendance à laisser les joueurs décrire l'histoire plutôt que de les forcer à parler "par radio", ce qui explique pourquoi ton 4e point ne m'a pas tant gêné que ça. Néanmoins, je ne suis pas sûr que ce soit un gros obstacle à surmonter : l'agent qui pose le jeton embûche peut dire qu'il a reçu l'info depuis le QG ou, encore mieux, qu'il vient de la trouver sur le terrain :
- "Attention, le corps du garde que tu viens d'éliminer va attirer les requins, ça risque d'être difficile d'ouvrir le sas avant qu'ils ne s'en prennent à toi !"
- "Je viens de recevoir une alerte météo : une tornade se prépare, prend garde en te posant en parachute !"
- "Je suis tombé sur un écran de vidéosurveillance : un groupe d'hostiles se dirige vers ta position, prépare-toi à les accueillir !"
- etc...
Pour ce qui est des poncifs des films d'espionnage, c'est vrai, tu as raison, un coordinateur est souvent présent, ma règle trahit donc le canon esthétique du genre, c'est dommage :-/.
Je vais continuer à tester ma modification, surtout en m'appliquant sur les communications radio, et voir ce qu'elle donne en campagne si j'en ai l'occasion.