par Morgane » 07 Juil 2014, 13:19
J'espère que ma réponse ne viendra pas trop tard, sébi Jack. Je vais me rattraper en essayant de te répondre aussi complètement que possible.
Présenter Aqua-City.
Sur toutes nos tables, la découverte d'Aqua-City a toujours été pensée comme paradisiaque. Les gens adorables, la ville agréable et colorée, les invitations aux mariages/baptèmes/bar-mitsva... Et les locaux des bugs, accueillis "à la balinaise", c'est à dire comme des princes. Les enfants viennent dessiner et chanter aux pieds d'Aziliz dans la serre, tout le monde prend grand soin de cette princesse qui a l'air de veiller sur la merveille de verre qu'est la serre-cathédrale, etc.
=> L'idée, c'était de leur offrir un écrin de paix dans lequel ils se sentiraient bien et qu'ils auraient envie de protéger. Bien sûr, ça va avec le lot "On ne nous dit rien, comment un endroit si beau peut exister alors qu'on en bave au pôle Sud". Mais le début du scénario ressemble toujours à des vacances. Chez nous, ça a détendu l'atmosphère et les joueurs étaient plus enclins à discuter tranquillement et à aborder la suite des évènements en paix. Ganymède et les habitants permettent de délivrer des infos sur Aqua-City, la résistance indienne, la varia, les recherches de Soren sur Aziliz etc.
Classis et Aziliz
Chez nous, Classis n'a fait que deux brèves apparitions dans la ville : comme balayeur au ukulélé dans les couloirs (telle que décrit dans la base) et comme chanteur pour sa princesse la nuit avant l'attaque. On a choisi pour lui le chant d'Ifrit dans FFX. Lorsque certains de nos joueurs sont arrivés dans la serre pour voir d'où venait la voix, ils l'ont trouvé agenouillé devant Aziliz, tournant vers elle un visage baigné de larmes et rayonnant de dévotion. Il s'est ensuite eclipsé derrière des plantes et a disparu.
En fait, c'est Soren qui s'est chargée de présenter son mentor et Aziliz aux bugs. Elle a insisté sur l'amour qui les lie tous les deux, évidence absolue parmis tous les mystères qui entourent Classis. J'ai bien insisté aussi sur l'importance qu'il y avait à la protéger de Myphos, elle qui ne peut pas se défendre. Que l'incarnation de la rune de Néant ne doit pas tonber dans les mains du tyran, on ne sait jamais. Soren la considérant un peu comme sa fille, ça a suffit.
Sur la table de Max, il est vrai, l'un des joueur a trouvé un peu cruel qu'Aziliz soit suspendues par des cables comme une poupée. Sur ma table, j'ai corrigé le tir en décrivant Aziliz comme posée au sommet d'un bel arbre sous lequel Soren élève des papillons vitraux. La dévotion des gens d'Aqua-City a fait le reste.
Par contre, je te l'avoue, on n'a jamais pu échapper à l'effet monologue de Sollipsis. Ca dépend beaucoup de la réactivité des joueurs. Sur une table, le débat s'est lancé spontanément entre les joueurs autour de Myphos et de sa vision du monde et ça a permis d'alléger la scène.
A la guerre comme à la guerre
L'arrivée des membres du conseil manquants n'a pas fait l'objet d'une réunion immédiate. Ce sont plutôt des retrouvailles avant le conseil officiel. Chrysaor est heureux et honoré de rencontrer les bugs (ou de les revoir), Gladius, Maria et Michel retrouvent leurs protégés avec joie . Sur nos tables, Wilfried a passé pas mal de temps avec les bugs durant le séjour : au resto, dans les jardins, au musée... Au final, il veut bien venir saluer les autres membres du conseil à ce moment là et puis les bugs peuvent rentrer chez eux.
Sauf qu'ils sont rappelés en chemin par une Soren paniquée. Attaque de Quadrillas. Krannisten et Météore ont débarqués et on l'air d'en avoir après le conseil (en fait ils en ont juste après Wilfried. Je crois que la justification de leur arrivée c'est celle là. Ca peut faire un peu léger, je te l'accorde.)
Les bugs se font intercepter sur la route par deux quadrillas qui cherchent juste à leur barrer l'accès à la serre [insérer ici petit combat. Chez nous, il y en a toujours un pour menacer d'aller détruire l'hopital dans l'ombre monde pour bien stresser les joueurss]
Sur la table de Max, on savait déjà que les Quadrillas jouaient un drôle de rôle mais on n'avait pas de certitude alors on a choisi de les neutraliser quand même.
Donc pas de horde, juste les deux chefs des Quadrillas et une petite arrière garde. qui fera quelque dégâts sur les bâtiments si les joueurs gèrent mal (ils pourront toujours se rendre compte en enquêtant après que les bâtiments n'étaient jamais occupés par des gens). Quelques petites phrases comme "Il faut juste les ralentir le temps que Krannisten arrive à l'emmener !" et voilà. (les joueurs paniquent, ils croient qu'il s'agit d'Aziliz)
Quand les bugs atteignent la serre, Soren fait ce qu'elle peut pour couvrir les membres du conseil, Will se bat comme un diable mais n'est pas de taille tout seul face aux deux monstres de rebirth. Il attire Krannisten dans l'ombre monde et laisse les bugs avec Météore.[Insérer ici le combat]
Finalement, lorsque Météore est bien ammoché, que des respiloides sont désactivées, Willfried revient, épuisé. Krannisten pope derrière lui, prêt à le tuer et Gladius s'interpose, et voilà.
Drame, enguelades, larmes... Sur deux de nos tables, Willfried a pété les plombs et s'est fait remonté les bretelles soit par Michel Sétra soit par un bug. Sur une autre table mon perso s'est sévèrement engueulé avec celui d'un autre joueur parce que je n'avais pas voulu abattre Météore.
Le conseil prévu le lendemain est ajourné pour permettre les funérailles de Gladius qu'on a toujours décrites par le menu pour poser l'ambiance.
En général, nos joueurs en ont irrationnellement voulu à Wilfried jusqu'au scénario de fin. Sur la table de Max, quand on a compris que les quadrillas n'étaient pas des ennemis et qu'ils avaient juste voulu nous faire peur pour embarquer le poète, on est allé les voir pour leur proposer une alliance et attaquer Berlin ensemble.
Je ne sais pas si tout cela peut t'aider. On a toujours eu des tables plutôt sentimentales, qui ont pris Aziliz en pitié (voire en amour) et qui ont toujours bien aimé les membres du conseil, du moins assez pour vouloir les protéger.
Site-supplément pour "Sur la route de Chrysopée"Le site de Rose des Vents pour y retrouver mes projetsTiens,
voilà du matos,
voilà du matos,
voilà du matos (pour Sens)
"Aucun fait n’existe, à vrai dire, comme vérité indiscutable et contenue, bornée ; ne serait-ce qu’à travers le filtre des sens, de la conscience, le réel se dérobe toujours, ultimement, à son constat. "