[Les Sels de Millevaux] Selon Lazare

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[Les Sels de Millevaux] Selon Lazare

Message par Thomas Munier » 01 Sep 2016, 09:31

SELON LAZARE

Premier test des labyrinthes et des golems, et mise à bas complète du statu-quo !

Jeu : Les Sels de Millevaux par Yoann Calamai, alchimistes dans l'enfer forestier de Millevaux

Suite de la campagne de Prague.
Épisode précédent : La Promesse

Joué le 14/03/2016 sur google hangout
Personnages : Matilda, Petr, Anselmo

Partie enregistrée en deux morceaux : ici et ici


Image
illustration : Balthazar Schwann, domaine public


L'histoire :

Réunion de Convent. Isadora explique les daemons peuvent aussi envoyer des visions de personnes qui n'existent pas. Elle insiste pour qu'on accomplisse rapidement l'œuvre au rouge, celle d'Anselmo : qu'elle voit comme la résurrection d'Anabella selon l'évangile lazaréenne, qui renaîtra pure et innocente (et sans mémoire), et qu'Isadora pourra retuer lors de l'œuvre au noir pour en extraire l'innocence, l'emprise blanche, emprise blanche que Matilda utilisera dans l'œuvre au blanc pour transformer en emprise blanche l'emprise noire que véhiculent les rats pestiférés...

Flash-back. Anselmo et Sœur Judith sont appelés au chevet d'un jeune batelier qui est tombé malade. Il est alité dans la maison de pierre de ses parents, il est intransportable. Il était marinier sur une nef des fous qui descendait sur la Vlatva depuis les montagnes de Bohême. Anselmo découvre qu'il porte les stigmates de la peste. Le gamin a été payé avec des sacs de grains, qui contenaient des rats pestiférés. Avec Sœur Judith, ils capturent quelques rats et ordonnent à toute la famille de rester cloîtrée. Anselmo prévient le prévot, qui sur ses conseils fait brûler toute la maison avec les gens à l'intérieur, et entreprend, sous couvert de prévention d'actions anarchistes, de boucler tout le quartier de la Nouvelle Ville.

Retour au convent. Des bruits de panique résonnent au-dessus de la tête. Cris et bris de verre.

Quand ils sortent, c'est pour constater qu'un pogrom a secoué le gettho juif. Toutes les vitres ont été cassées et des étoiles jaunes ont été peintes sur les murs. Mathilda passe devant l'atelier de sa tante. Elle ne ressent plus rien pour elle mais s'émeut du saccage du lieu où elle a grandi. Sa tante a le front en sang. Elle lui dit de passer son chemin et commence à balayer le verre en sanglotant.

Petr est convoqué par Soleymane. Cette fois, il est reçu aussitôt. Sa promotion au titre de chef du renseignement, sans doute. Soleymane lui confie quelques parcelles de son passé, les quelques qui lui restent, qui ont marqué sa vie et dictent sa conduite aujourd'hui.
Petr se retrouve dans une maison de pierre aux fenêtres cloîtrées, avec un Soleymane de cinq ans entravé par une corde autour de son cou nouée à un mur. En tant que fils du Sultan, il a été kidnappé par les miséreux qui hantent cet endroit. Ils sont affamés et leur seul espoir de sauver leur quartier était de toucher une rançon. Soleymane montre une femme de trente ans prématurément vieillie, ses traits sont tirés, ses yeux exorbités. Son dernier enfant est mort-né. Elle nourrit Soleymane avec son sein décharné.
Petr est maintenant sur une tribune aux côtés de Soleymane et de son père le Sultan. Les miséreux ont été arrêtés par les gardes du sultan. Ils sont alignés sur les murs de l'arène en face, et devant un public fasciné, les gardes les jettent un par un au fond de l'arène, où une centaine de cochons les dévorent. Il fait cinquante degrés, l'air est lourd d'emprise et d'égrégore.
Petr fend maintenant une foule compacte avec Soleymane, maintenant adolescent. Les rues d'Istambul sont en proie à une végétation galopante, l'air est rempli de moustiques et d'autres insectes affreux. Les gardes du Sultan aident Soleymane et Petr à passer en jouant du sabre. Ils arrivent en face d'Amin Abd-Al Jafad, le messie sheitanite, celui que tous ces gens suivent. Soleymane le touche, il lui demande le secret de la vie. Jafad lui répond : "Nous ne sommes rien. Que les poussières du Sheitan." Petr a aussi l'occasion de toucher le Messie, peut-être d'en apprendre le secret du sérum de mémoire, au risque de montrer à Jafad sa vulnérabilité. Mais il préfère s'abstenir et trouver sa propre voie.
De retour dans le bureau de Soleymane. L'air reste chauffé à blanc. Soleymane explique que ces expériences de vie lui ont appris que les humains ne valaient rien, mais qu'à ce titre, toute domination de l'homme par l'homme était vaine, et qu'il oeuvrait pour les abolir les unes après les autres, le Décret n'étant qu'une étape dans cette entreprise.

Anselmo doit fabriquer un golem pour explorer le labyrinthe : extraire un corps et un esprit et les combiner, ou prendre une seule personne et lui retirer l'âme. Il va voir Sœur Judith à la morgue, et lui promet sa plus grande reconnaissance si elle se prête à l'expérience. Il l'entraîne dans la crypte. Elle accepte avec joie à condition qu'elle lui implante un symbiote avant de disparaître dans le labyrinthe. Elle le déshabille et lui demande de lui enlever sa tunique de nonne. Anselmo découvre alors que son visage n'est qu'une assiette de cire et son corps un amas de racines, de terre et d'asticots. Ils font l'amour et à la suite un foetus noir commence à pousser sous l'aisselle d'Anselmo. Anselmo coupe la tête de Sœur Judith, il lui ouvre le crâne et découvre son cerveau, grosse motte de terre débordant de vers. Il vomit une deuxième fois puis procède à l'extraction de l'âme.

C'est donc Golem-Sœur Judith qui part dans le labyrinthe, téléguidée par Anselmo. Depuis l'entrée du labyrinthe, qui correspond à la crypte, elle traîne le sarcophage vers une des sorties. Le labyrinthe ressemble à Prague, mais une Prague où les fantasmes et les peurs d'Anselmo seraient plaqués. Elle se rend dans une cathédrale devant laquelle stationnent deux statues de lion qui pleurent des larmes de sang : les Lions de Gênes. Sur le chemin, elle se perd dans une ruelle dont les façades semblent se courber vers elle jusqu'à se toucher. Elle constate qu'elle est dans la ruelle d'or. Maître Szolt et ses apprentis lui dérobent le sarcophage. Szolt prend le visage d'Anselmo. Sœur Judith comprend que les daemons d'Anselmo prennent le contrôle du labyrinthe. Szolt-Anselmo dit qu'il faut faire l’œuvre au rouge dans son atelier. Sœur Judith l'étouffe avec ses racines et s'empare de l'Evangile Selon Lazare.

Dans la réalité, Anselmo a en effet quitté l'atelier de Szolt en emportant l’Évangile Selon Lazare. Quand il arrive à la crypte, il trouve les autres alchimistes. Isadora pense que de la minute où Anselmo a emporté l’Évangile, Szolt va comprendre qu'il l'a trahi.

Flashback. Pavel et Matilda dans le manoir, peu après qu'ils se soient embrassés. Pavel demande ce qu'il faudra faire le jour où les hommes de Szolt auront pris l'un d'entre eux : se laisser briser les genoux et donner les noms des autres et les lieux où ils se cachent, ou mourir sans rien dire. Matilda lui dit de tout faire pour vivre.

Matilda crie, elle veut courir jusqu'à l'hôpital, où les hommes de Szolt vont sans doute se rendre en premier lieu. Les autres la retiennent. Elle décoche à Anselmo son premier regard de haine.

Ils envoient un billet pour rapatrier Petra et Angelo du Manoir en urgence : le lieu est sûrement compromis s'ils ont pris Pavel.

Anselmo se replonge dans le coma. Sœur Judith est de retour dans le labyrinthe, cette fois elle a l'Evangile Selon Lazare, et aussi le générateur électrique qu'Anselmo a envoyé dans le labyrinthe. L'orage éclate, les éclairs frappent les clochers de Prague. Sœur Judith est dans la cathédrale, elle a branché le corps d'Anabella et s'apprête à abaisser le levier. Une autre Anabella apparaît, c'est le daemon. Il propose que Sœur Judith l'implante dans le corps ressuscité d'Anabella, sinon ce corps ressuscité finira par implorer Isadora de le retuer, il sera incapable de comprendre, d'aimer Anselmo. Mais Anselmo-Sœur Judith n'écoute pas et abaisse le levier. Le générateur capte l'énergie de la foudre et envoit des arcs électriques dans toute la nef. Il grille sous l'afflux d'énergie. Anabella se redresse de son sarcophage en poussant un cri de nouveau-né.

Anabella apparaît sur le cercle d'incantation. Elle est nue, sans pudeur, étonnée et confiante comme un nouveau-né.

L'ancien maître d'Anselmo se présente à Sœur Judith. Il dit que « la réalité se dissout », qu'il faut renforcer la structure du labyrinthe si on veut qu'il tienne assez longtemps pour faire une deuxième œuvre au rouge. Il se propose de s'en occuper, mais ça lui coûtera la vie, ou plutôt Anselmo va l'oublier. Sœur Judith accepte. Anselmo revit tous les souvenirs qu'il a de son maître, et dans chacun de ces souvenirs, le maître lui dit adieu, jusqu'au souvenir où Anselmo le voit sur son lit de mort, lui tendant sa main parcheminée et maculée de tâches de vieillesse, il lui dit adieu, et c'est fini, Anselmo a oublié son maître.

Petra et Angelo sont arrivés à la crypte. Anselmo demande à Petra de prêter son corps à une deuxième œuvre au rouge. Petra accepte pour qu'il soit heureux. En échange, il promet de garder une part d'elle au sein de lui. Petr extrait l'âme de Petra pour en faire des sels. En faisant l'opération, il a une vision du futur, où il s'apprête à faire la même opération sur Kelst, pour extraire sa mémoire et la mettre dans son sérum. Il met les sels de l'âme de Petra dans une seringue et Anselmo se les injecte, puis il entrepose le corps de Petra dans le sarcophage : elle est en coma végétatif.

Il leur faut réparer le générateur ou trouver une nouvelle source d'énergie pour recommencer l'œuvre au rouge. Mais traiter le problème Szolt semble plus urgent. Matilda, Petr et Kelst partent dans un carosse discret pour le château. Matilda est murée dans le silence, Petr jette des regards nerveux par derrière les rideaux noirs du carrosse. Arrivé au château, Petr demande audience à l'ambassadrice, qui le reçoit aussitôt dans la bibliothèque : elle et l'inquisiteur souhaitaient justement le consulter. Les employés du service du renseignement désertent les lieux comme un seul homme pour les laisser tranquilles. L'ambassadrice annonce à Petr que Szolt leur a proposé un accord : il manipulerait Soleymane pour relancer la Purge et renforcer la mainmise de l'Autriche, à condition que lui-même redevienne l'alchimiste secret du gouvernement. Petr leur conseille plutôt de se passer des services de Szolt et de le faire éliminer. Ils devaient envoyer un papier à Szolt pour lui dire quoi faire, Petr conseille de ne pas l'envoyer.

Matilda arrive dans les appartements de Lenka. Mais elle y trouve aussi Szolt. N'ayant pas reçu de papier de l'ambassadrice, il pense qu'il a été doublé. Il négocie avec Matilda : elle le laisse conseiller à Soleymane, par l'intermédiaire de Lenka, de faire expulser l'ambassadrice et l'inquisiteur, et en échange elle pourra revoir Pavel et accomplir l'œuvre au blanc... à condition de le faire aux cotés de Szolt. Szolt lui avoue aussi que Lenka est le fruit de ses amours... avec la mère de Matilda. Il prétend être devenu l'homme mauvais qu'il est depuis la mort de sa mère. Il prétend aussi agir pour le bien commun.

Lenka va voir Soleymane et dans la demi-heure qui suit, l'ambassadrice et tous ses employés sont expulsés, l'inquisiteur est ligoté à une chaise et défenestré du premier étage : il en est quitte pour une jambe cassée et une grosse humiliation.

Matilda suit Szolt dans son atelier. Elle y retrouve Pavel et coud des points de suture sur ses genoux broyés. Elle commence à comprendre que Szolt ment tout le temps, mais elle veut tenir sa promesse qu'elle lui a faite de faire l’œuvre au blanc pour lui.

Petr a suivi Matilda et Szolt en filature. Kelst est reparti, avec ses précieuses archives, informer Isadora et Anselmo de ce qui se trame. Anselmo insiste pour fuir Prague à laquelle l'Autriche va sûrement déclarer la guerre. Isadora part avec ses corbeaux retrouver Petr et laisse Anselmo sous la garde de Kelst. Anselmo est tenté de l'assommer et de s'enfuir avec Anabella mais s'abstient : peut-être croit-il Isadora quand elle lui promet que l’œuvre au jaune permettra à Isadora de recouvrer sa mémoire : il reste alors lié au convent.

Isadora retrouve Petr dans une hospoda près de l'atelier de Szolt. Elle avoue à demi-mots être une Corax mais réitère son attachement au grand-œuvre : elle est prête se mutiler pour charger un oeuf d'albâtre et poursuivre l'œuvre au rouge. Mais il faut exfiltrer Matilda en premier lieu. Petr va trouver Kinski, il lui demande son aide en échange de son intégration au convent.

Kinski défonce à nouveau l'atelier de Szolt avec son golem de bois. Il embarque Matilda et Pavel, et aussi des produits explosifs qui serviront de source d'énergie pour la deuxième œuvre au rouge. Matilda laisse un mot qui promet qu'elle reviendra pour accomplir l'œuvre au blanc.

Kinski les amène d'abord dans son atelier, il récupère ses marionnettes et ces outils préférés, il sait qu'il va devoir se cacher avec eux dans la crypte maintenant. Il propose à Matilda de l'opérer de sa loyauté à coup de ciseau à bois ; il peut bien lui enlever une seule qualité sans que cela ne réduise à néant toute son innocence, et cette qualité là est vraiment un défaut à ses yeux. Mais Matilda décline. Elle va devoir respecter la promesse qu'elle a faite à Szolt, qui connaît maintenant l'identité de tous les membres du convent et n'aura de cesse de les traquer.


Commentaires sur le jeu :

Déjà, en terme de rythme, ça a changé ! De la minute où Anselmo s'est emparé de l'Évangile, ça a complètement pété le statu quo, ce qui fut fertile, car ça a mis en mouvement plein de factions qui avaient été lentement mises en place.

La joueuse de Matilda a trouvé qu'on lui amenait des propositions d'action trop vite, sans lui laisser le temps de maturer ses propres initiatives (par exemple, elle aurait volontiers fait appel aux services de Mephisto si je ne lui avais coupé l'herbe sur le pied en lui proposant de le faire avant qu'elle ait le temps d'en concevoir et d'en formuler l'envie, et cela devenait moins tentant maintenant que la proposition venait d'un autre). Si j'ai bien compris ses attentes, alors je pense que le problème s'est surtout présenté sur cette séance parce que j'ai accéléré le rythme : d'une parce que c'était une demande, de deux parce que le vol de l'Evangile a précipité les choses. Il est possible que les choses redeviennent plus calmes la prochaine séance, avec davantage de possibilité pour les joueurs de prendre des initiatives, de se créer ses propres dilemmes plutôt que d'être en permanence pressé par les dilemmes du MJ.

On a testé la création du golem et du labyrinthe. J'ai trouvé la création du golem intéressante car apportant un nouveau dilemme moral (Petra fut un temps envisagée pour devenir le golem), mais la mise en jeu du labyrinthe nous a un peu laissé sur notre faim :
Déjà, erreur de ma part : j'ai omis de présenter les règles de création du labyrinthe, si bien qu'on est parti sur un lieu très peu typé.
J'ai également omis les règles de création du golem, et on s'est retrouvé avec le joueur d'Anselmo jouant le golem-Sœur Judith comme une "combinaison d'exploration" qu'aurait revêti Anselmo. Le joueur d'Anselmo a avoué préférer le golem de Kinski, mais finalement le golem-Sœur Judith et le golem de bois de Kinski sont assez ressemblants ; ce sont tous les deux des armures-mecha. Je crois que Yoann, et nous-même également aurions préféré des golems avec une pensée plus autonome. Est-ce seulement possible si c'est la même personne qui joue l'alchimiste et le golem ? Faut-il que le golem soit joué par une autre personne ? Quel objectif doit-on définir au golem ?
Le joueur d'Anselmo a trouvé que le labyrinthe n'était pas si labyrinthique. La faute au partage des responsabilités ?
D'après Yoann, quand les joueurs contrôlent le décor et les figurants dans le labyrinthe, ils le font en tant que MJ de réserve, non en tant que daemon. J'avoue avoir été le mauvais élève : comme Anselmo avait deux daemons, ça me paraissait plus logique que ce soient les daemons qui contrôlent le décor et les figurants : ça a d'ailleurs permis la scène avec le daemon-Anabella auprès du sarcophage. Je laisse Yoann juger de la pertinence de ce choix dans le cadre du livre de base. On voit aussi les limites d'un seul test : je suis forcément obliger de compenser pour accompagner des situations émergentes en jeu, et chaque compensation en induit des suivantes. C'est à l'auteur d'arbitrer si ces compensations doivent rester des émergences possibles où méritent d'être transformées en règles.

Prochain défi : jouer le labyrinthe d'Isadora !


Retour de la joueuse de Matilda :

On a apprécié le fait de commencer un labyrinthe assez tard dans le jeu, ce qui nous a permis de jouer proche d'Anselmo et de faire écho à ce qu'on avait déjà posé dans le jeu à Prague. Sans ça, ça aurait été difficile de jouer son paysage mental.

C'est compliqué de changer de partage de narration en cours de jeu. Sur cette partie précisément, Thomas a tenu à pousser le rythme (selon nos souhaits) en multipliant les flashbacks et flashforwards, mais ça a renforcé son emprise sur la maîtrise. C'en est d'autant plus difficile de passer brutalement en narration largement partagée en cours de partie.

Le début de la campagne a été tellement riche que le jeu dans le jeu fait presque « trop ». On a des thèmes alléchants qu'on ne peut pas traiter (la peste se déclarant en ville par exemple), le jeu avec les daemons, des luttes de pouvoirs, de la politique, des souvenirs erratiques, etc. Pour l'instant l'expérience de labyrinthe n'a pas été suffisamment ébouriffante pour me faire oublier temporairement ça. Peut-être qu'en tant que joueurs/daemons on aurait pu prendre plus de temps pour ramener ces aspects-là dans le labyrinthe… ? Ou au contraire faire ça propre, efficace et plus court… ? Je n'ai pas de réponses.

Plus on avance dans la campagne, moins j'ai l'impulsion d'intervenir en tant que daemon, que ce soit pour Anselmo ou pour Petr. Peut-être parce que les grandes lignes des personnages ont été dévoilées ? En tout cas, j'ai l'impression qu'il faut trouver rapidement une vraie personnalité au daemon (en reprenant un pnj ou en en créant un de toutes pièces, mais complet) et le jouer comme un personnage à part entière, car sinon il s'efface. Au contraire, les daemons joués par le joueur de Petr sont de plus en plus consistants par exemple.
Énergie créative. Univers artisanaux.
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Thomas Munier
 
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Inscription : 30 Nov 2012, 12:04

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