Je suis en train de découvrir le podcast Journal d'une rôliste, animé par Ayla (une rôliste, donc).
Dans
son N°3, Elle fait un retour (de 00:09 à 00:12) sur Libreté, au sujet du playbook de la maman. Elle note bien l'intention de Vivien de simuler un monde qui soit sexiste (ou animé de tensions sexistes, ce qui me paraîtrait bien différent, je laisse Vivien nous préciser les nuances), et elle précise que ça la rend perplexe. Pour résumer ses arguments (si vous pouvez l'écouter, c'est mieux), elle dit qu'en tant que femme, elle a assez du monde réel pour expérimenter le fait que le monde soit sexiste, et aussi qu'elle fait du jeu de rôle pour expérimenter des modèles différents, et s'attarde sur une expérience de jeu de rôle qu'elle a connu, avec une société matriarcale.
Vivien, je serais assez curieux de savoir ce tu en penses, et surtout, parce que ce serait plus constructif et parce qu'après tout Ayla est libre de son jugement et ce serait une violence de vouloir la faire changer d'avis, tout au plus peut-on échanger davantage d'informations, j'aimerais savoir plus exactement quelles enjeux ludiques et narratifs tu souhaites apporter autour du sexisme dans son jeu. J'ai moi-même expérimenté les deux postures. Il y a un passage dans
Inflorenza qui explique que comme c'est du post-apo, on peut imaginer n'importe quel modèle de société, et par exemple, on peut inverser ou annuler certains rapports de domination ou de conflit ; en revanche j'ai deux scénarios de
Millevaux Sombre qui mettent en scène la domination de la femme sur l'homme (en donnant aux personnages féminins l'opportunité de renverser la vapeur) et une nouvelle,
Le Vieux, la Pute et le Salopard, qui présente une femme en situation d'avoir à affronter une domination masculine.