Élément déterminant d'une partie de jeu de rôle qui concerne les relations qu'entretiennent les joueurs autour de la table.
Ces relations sont issues du vécu commun et des échanges du groupe en dehors de la partie. Ce « background extérieur » projette dans la partie des sentiments et des informations. Les joueurs s’appuieront sur ce qu’ils savent des autres participants pour calibrer leurs interventions, leur style, leurs choix. Il ne s'agit plus seulement d'approbation mais bel et bien de complicité et si les personnages peuvent la développer, elle est toujours bâtie avec des briques issues des relations entre joueurs.
La dynamique relationnelle est cette complicité entre les participants qui n’a pas besoin de passer par le biais des personnages et de l’histoire pour transiter. C’est une relation joueur → joueur directe. La présence des autres à la table sera systématiquement prise en compte à la fois dans le jeu et autour de lui.
La dimension relationnelle n’appartient ni au MJ ni à l’auteur d’un jeu (on ne peut pas fixer ni prévoir une telle chose. Les règles d’un jeu ne peuvent qu'encourager son existence ou lui nuire.) Cette dimension met à égalité tous les participants d’une partie de jdr car elle leur revient dans la même proportion.
Elle peut agir comme une mécanique de jeu à part entière lorsqu'elle est consciemment utilisée par les joueurs pour ce qu'elle signifie et produit.
Exemples de dynamique positive basée sur un évènement négatif hors-jeu et en-jeu :
Morgane Reynier, Mon personnage, mes amis et moi (article internet), 2015 : http://www.rosedesventseditions.com/mon-personnage-mes-amis-et-moi/