Pile poil le débat d'hier soir.
Je rejoins fred pour dissocier 2 choses : le fait de créer son adversité et le fait de résoudre l'adversité.
Pour le 1er, je trouve ça évidemment plus fun que le joueur puisse apporter des éléments de fiction sur ce qu'il a envie d'affronter (au sens très large, ça marge autant sur un monstre que sur un piège ou un dilemme moral). Quand j'ai arrêté DD4, c'était un de mes problème : mon barbare n'en chiait pas assez, j'avais envie d'affronter du lourd, du très lourd. Alors que ce soit le joueur qui décrive entièrement son adversité ou qu'il puisse influencer le MJ à travers un jeu de questions/réponses, peu m'importe. Il y a toujours la patte du MJ qui peut apporter une bonne surprise, mais aussi de la frustration s'il vise à côté de tes attentes de joueur.
Un petit lien pour des personnage comme Han solo ou John MacLane par exemple. Parce que franchement, les personnages qui m'ennuient le plus, ce sont ceux à qui rien ne peut arriver (superman en tête de ma liste).
oser être stupidePour le 2ème, j'y vais avec ma partie d'hier soir de whitebox d'éric nieudan. C'est une version test donc pas une critique du jeu de ma part ici, juste un retour de test. Le jeu se veut rapide, c'est un hack de dungeon world et nous avons visité 5 salles. La particularité du jeu, c'est que la tâche de MJ est répartie entre les joueurs et que le rôle d'arbitre est tournant. Le problème, c'est que par 3 fois, celui qui était arbitre s'est retrouvé à arbitrer une résolution d'obstacle alors que c'est son perso qui était au cœur de cet affrontement. Résultat : "je réussis sans problème, on peut continuer". Et une 4ème fois, je me suis retrouvé à jouer tout seul une scène car j'étais le joueur actif et l'arbitre (mais heureusement, il y avait un move donc un jet de dé pour trancher cette situation).
Et bien pour moi, le principe de Sigi c'est mon meilleur ami (désolé, il n'y a que comme ça que je retiens son nom), c'est un constat fort : voir les autres survoler leur problème ou me retrouver à jouer tout seul, ça ne m'emballe pas du tout. Alors je ne suis pas là pour parler du jeu d'éric, mais juste appuyer fred pour dire que oui, c'est un constat, ça n'engendre rien de fun.
Il y avait un jeu type mission impossible (jéronimo, si tu passes par là) où les joueurs préparaient leur plan dans les moindres détails, scène par scène, en mettant même les merdes qui pourraient se produire si un rouage foire et une fois que tout était écrit, tu te lançais pour voir comment ça allait tourner (ouch les fautes de temps !). C'est un très bon exemple pour moi : les joueurs créent dans les moindres détails l'adversité mais face à eux, ils ne savent pas comment ils vont les surmonter.
je répond plus en détail en rentrant du boulot