Frédéric a écrit :Merci beaucoup Fabien pour tous ces liens ! Es-tu toi-même juriste ?
Non, mais j'ai eu de bonnes bases lors de mes études en marketing et 10 ans de vie commune avec une juriste laissent des traces...
Sans compter que je suis gérant de société depuis 7 ans, fonction où l'on se retrouve régulièrement confronté à un large spectre de questions juridiques (droit civil, commercial, marché public, social, fiscal, administratif, pas encore de pénal pour l'instant...).
Mais gardez en tête que si les lois définissent le droit, c'est souvent la jurisprudence qui fixe son champ d'application. Et là, seul un juriste spécialisé dans le domaine visé sera suffisamment au courant pour vous conseiller.
Pour ceux intéressés par le sujet, regardez du côté des sociétés d'auteurs ou des association promouvant le développement artistique qui organisent régulièrement des réunions d'information sur les droits des auteurs, les contrats d'édition, etc. Les barreaux de chaque grande ville ont généralement une permanence d'avocats qui étudient gracieusement votre problème juridique et vous conseille.
100% d'accord avec l'article de Ben Lehman. La posture d'auteur auto-publié revient à faire de son nom un produit auquel on associe un rapport qualité / prix. Un peu comme un styliste ou un designer. Fixer cette valeur en début de carrière permet de positionner son nom par rapport aux autres productions et également de percevoir ce que l'auteur attend du PWYW (un vrai revenu, de la reconnaissance, un encouragement, etc.). Car là où le positionnement d'un éditeur est clair (vendre un produit avec une marge) celui d'un auteur auto-édité est moins évidente pour le consommateur lambda.
Le PWYW est une pratique encore jeune en France, les règles sont encore à définir et vous (les auteurs) avez l'opportunité de participer à cette définition. Avec les risques de succès et d'échec qui accompagnent ce genre d'exploration...