L'aventure éditoriale de Happy - Partie 1

[Gaël Sacré]

En cette fin d'année 2015, je vous propose un premier bilan de la publication de Happy, sorti le 23 octobre 2015.

Les bases du projet

L'idée originelle de Happy était de créer une procédure pour mes méditations personnelles dans lesquelles j'avais déjà l'habitude de me plonger dans un univers fictif pour me détendre. Je rencontrais un soucis, c'est que je décrochais souvent au profit d'idées vagabondes. J'ai donc créé des règles afin de me permettre de rester pleinement actif dans mon exploration imaginaire. Ainsi est né Happy.
Je l'ai testé de nombreuses fois jusqu'à arriver à une forme qui me satisfasse. En parallèle, j'étais dans l'optique de créer des jeux dont la publication serait moins longue que mon projet Imaginarium, pour pouvoir à la fois avoir des expériences de publication concrète et expérimenter des concepts de jeux innovants. J'ai donc pris la décision de publier le jeu.

Dans un premier temps, j'ai fais tester le jeu à plusieurs personnes, pour vérifier qu'il était compréhensible et fonctionnel en dehors de ma propre expérience. J'ai reçu des avis globalement très positifs et j'ai effectué assez peu de modifications.
Je tenais à ce que le jeu soit court et simple à prendre en main, donc je l'ai conçu tout d'abord comme un PDF format horizontal qui serait facile à consulter sur un smartphone ou une tablette.

Le choix des illustrations

Pour gagner du temps, j'étais parti dans l'idée d'utiliser des photographies sous licence Creative Commons qui permet une utilisation commerciale avec adaptation. J'ai donc sélectionné des photographies sur Flickr grâce à l'outil de recherche. Cependant j'ai fais une erreur très bête, une partie des images que j'avais choisie n'avait pas une résolution suffisante pour une publication papier. J'ai dû donc contacter les 3 photographes concernés pour leur demander s'ils pouvaient m'envoyer des versions haute définition de leurs images. En réalité il s'agissait de scans de photographies argentiques, donc les photographes n'avait pas de version numérique en haute résolution. Pendant tout ce temps, il s'était coulé plusieurs mois et j'ai dû me résoudre à faire mes propres photographies. Plutôt ironique sachant que je suis photographe mais que j'avais choisi cette solution pour gagner du temps...
J'ai donc réalisé les 5 photographies du jeu moi-même, à la suite de deux sorties dans la ville de Poitiers (où je réside).

Choisir une option de publication

Ensuite, il m'a fallu choisir une méthode de publication. L'édition traditionnelle m'est venue à l'esprit, mais ne me semblait pas cohérent avec mon approche actuelle de créer des jeux innovants à publication rapide. J'ai donc étudié les options de publication à la demande. Parmi les fournisseurs de ce type, le seul à proposer un format horizontal en couleur dans le format que je recherchais était CreateSpace. J'avais lu le témoignage de Vivien Feasson concernant la publication de Perdus sous la pluie qui était plutôt mitigé mais j'ai tout de même décidé de tenter le coup.

Note : J'ai également envisagé l'option de l'imprimeur local mais je ne me sentais pas de gérer moi-même l'envoi des jeux par la Poste, étant déjà très occupé par mon propre business et mes nombreux projets. Sans compter l'avance financière pour l'achat du stock. J'y reviendrai probablement dans un futur post, car c'est un vrai soucis pour moi alors que l'impression locale serait à priori une option qui me conviendrait davantage.


La suite dans un prochain épisode...

[Romaric Briand]

C'est toujours très intéressant de lire de tels rapports. Bonne continuation !

[Gaël Sacré]

Merci Romaric ! Ça me semble la moindre des choses de participer à l'avancée de notre communauté, ayant moi-même consulté les rapports des autres pour faire mes choix de publication.