par Morgane » 03 Juil 2015, 20:42
Little Céline VS Finlongfinger !
CÉLINE :
Regarde ma planète, elle est juste en dessous
C'est celle qui brûle de mille feux, qui brûle juste pour nous
Quand je la vois tourner doucement dans le noir profond
Je pense aux billes de verre qu'ont tout les p'tits garçons
Mais elles roulent, roulent et m'échappent par millier
Elles plongent dans l'espace et se mettent à briller
Et ma rose m'attend, quelque part sur l'une d'elle
Est-ce qu'une rose est toujours belle si elle est immortelle ?
Dis moi, Céline, pourquoi... est-ce que tu m'as laissé ici ?
Dis moi, Céline, pourquoi... suis-je de trop dans ta vie ?
FINLONGFINGER
Cette chanson devait être une autre bataille ordinaire
Et non cette berceuse aux portes de mon Enfer
Tu sais, petit, faut pas trop se poser d'questions
Dégainer, s'élancer dans le feu de l'action
En grandissant on accepte une sorte de destinée
Quand on comprend qu'on est bel et bien une machine à tuer
J'ai confié mes remords à cet astre désert
Petit Prince de solitude, veille bien sur mon père
Tu sais, Céline, parfois... Je rêve de ta mère
Tu sais, Céline, parfois... Les rêves sont bien amers
Tu sais, Céline, la mer... Ce sont toutes les larmes salées
Qui roulent, roulent sur les joues... des êtres qu'on a tués
CÉLINE
Les explications des adultes je n'y crois pas un instant
C'est un mensonge de mots qui vous protège des sentiments
Est-ce que tu saurais me dire si ce brasier est un linceul ?
Inutile, la souffrance se suffit à elle seule
Je n'ai jamais voulu demeurer sur ce dôme
Que ton épée de chevalier noir a rempli de fantômes
Depuis le bord du Monde je vois fleurir des jardins
Milles roses de métal, mais une seule qui compte vraiment à portée de main
Dis moi, Céline, pourquoi... Il existe toujours un serpent ?
Dis moi, Céline, pourquoi... Je ne suis pas comme les autres enfants ?
FINLONGFINGER
Tu sais, Céline, parfois, je rêve à ma manière
Tu sais, Céline, parfois, à part elle tout m'indiffère
Tu sais, Céline, l'enfer.. Ce sont toutes les larmes brisées
Qui roulent, roulent sur les joues... des êtres qu'on a aimés
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voilà du matos,
voilà du matos,
voilà du matos (pour Sens)
"Aucun fait n’existe, à vrai dire, comme vérité indiscutable et contenue, bornée ; ne serait-ce qu’à travers le filtre des sens, de la conscience, le réel se dérobe toujours, ultimement, à son constat. "