Avant propos
Me revoilà pour un nouveau CR de Prosopopée, c'est donc ma deuxième partie. Deux joueurs nouveaux et un joueur qui était déjà du groupe de ma première partie (Christophe "elbj" pour ne pas le citer).
Briefing
Cette fois le groupe est un peu différent et le briefing est plus rapide. Sûrement parce que je sais ce que je dois préciser avec eux. j'insiste sur les règles d'or et la synergie car je sais que c'est ça qui va poser des soucis. En effet, nos deux noobs sont très attachés au jdr classique. Je répéterais souvent pendant la partie : " ne déclare pas tes intentions, fait le"
Christophe choisi d'être la nuance et nous autres trois médiums. Celle qui écoute le cœur des gens, Celui qui parle avec les vents et Celui qui provoque le silence. Je précise que j'ai du demander au groupe si je pouvais changer mon attribut étrange en Celui qui écoute le silence. Mon attribut entrait en conflit avec l'histoire et laissai à penser que mon médium était responsable de ce qui se passe dans le village.
La partie
Le paradigme choisi est la Liberté de pensée.
L'histoire commence alors que l'automne s’achève dans ce petit village accroché à la colline. Les gens se préparent à un festival qui a lieu une fois dans l'année où chacun peu dire ce qu'il a envie sans crainte des conséquences. Alors que les habitants se préparent des bateaux accostent dans le petit port. Les marins qui en descendent entrent dans l'auberge ou se trouve Celui qui provoque écoute le silence. Alors qu'ils déchargent leurs marchandises un groupe de soldat / brigands arrive au village et entre dans l'auberge pour faire du grabuge. L'homme qui essuie les verres va leur demander de s'en aller mais au moment de leur parler il ne sait plus ce qu'il devait dire. Il semble perdu et apathique.
D'un coup l'air du village se fige, plus une brise de vent et les habitants du village semblent tous devenir apathiques, oublient ce qu'ils étaient en train de dire ou de faire. Celui qui parle avec les vents repère également une flotte de bateaux aux voiles noires qui approche au loin, malgré l'absence de vent. Les gens deviennent tous immobiles un par un et Celle qui lit dans les cœurs remarque qu'ils se vident tous de leurs émotions. Un brouillard apparaît dans le village qui accentue le phénomène et rend les objets eux aussi transparents/fantomatiques. Là nous nous décidons (qui à dit : enfin?) à poser notre premier problème : “Les habitants du village perdent leurs émotions et deviennent apathiques. (Vide 3)”
C’est ce moment la que choisissent les voiles noire pour accoster, sans le moindre souffle de vents alors que leur voile sont gonflées et leur allure très rapide. Ils se dirigent vers la cote mais au lieu de percuter le rivage ils se transforment en cavaliers qui continuent leur mouvement en galopant vers le village.
Notons au passage que les étrangers au village (brigands, marins, soldats) ne sont pas affecté par le phénomènes et commencent à stresser un peu.
L’homme qui mène les ombres, qui semble être le chef des apparitions des voiles noires rentre dans l’auberge et s’approche de l’homme qui nettoie les verres, il lui touche le menton, lui souffle sur le visage et disparaît. A cet instant l’homme qui nettoie les verres reprend vie mais est animé par la haine et commence à invectiver la femme qui porte ses enfants. Partout dans le village ce phénomène se reproduit. Les médium se réunissent au centre du village pour réfléchir à la situation. Ils découvrent qu’il y a autant de cavalier que d’habitant. Nouveau problème : “Les cavaliers instillent leur haine dans les habitants vides (harmonie 2, lié au problème précèdent bien sur).”
Celui qui parle avec les vents décide qu’il faut arrêter cette infection et demande aux vents de venir lever le brouillard. Il tente donc de résoudre le second problème. Il fait trop de succès .
Alors que les vents nettoient le village et les habitants de ces ombres haineuses, ils sont trop puissants et restent accumulés en tourbillon infranchissable autour du village. Certain “spectateurs” (brigands, etc.) prennent peur et cherchent à s’enfuir. Une mort horrible les attend car les vents les déchirent en petits morceaux. Nouveau problème : “des vents violents encerclent le village (élément 3)”.
Celui qui écoute le silence remarque une petite maison délabré au centre du village et décide d’aller voir dedans. Il y trouve un vieil homme. Assit sur une chaise au milieu de la pièce. Il a l’air d’avoir été là depuis très longtemps sans bouger. Ses ongles, ses cheveux et sa barbe ont poussé jusqu’au sol. Il semble être un habitant du village et pourtant il n’est pas affecté par le Problème. Celui qui écoute le silence sort alors de la maison pour aller chercher Celle qui écoute le coeur des gens afin de lui demander son aide.
Alors qu’elle l'ausculte, le viel homme finit par ouvrir les yeux et parle à celle qui écoute le coeur des gens : “Confie toi à moi” et alors qu’elle continue à lui parler elle se rend compte que ses émotions fuient son médium. Le vieil homme est sûrement la cause du Problème.
Celle qui écoute le coeur des gens prends alors les choses en mains et lui intime l’ordre :” Confie toi à moi!”
Elle tente donc de résoudre le problème avec sa Sensibilité. Elle obtient une réussite parfaite.
Alors que le vieil homme régurgite tout ce qu’il a emmagasiné Celle qui écoute le coeur des gens a les yeux qui deviennent vitreux et elle devient Celle qui écoute le coeur des gens et qui à les yeux qui reflètent le vide.
La s’ensuit une discussion sur la nécessité de sacrifier le vieil homme pour mettre un terme une fois pour toute à ce problème. L’homme qui essuie les verres arrive sur ces entrefaites et explique aux médiums qui est ce vieil homme.
C’est le chef du village depuis très longtemps. Lorsque leurs descendants se sont installés ici, ils étaient une tribu barbare et violente. Pour mettre fin à cette violence une loi à été promulguée qui disait que chaque problème devait être exposé au chef du village au lieu d’avoir recours à la violence. Et que grâce à cette liberté de parole et de pensée le village à pu s'apaiser.
Alors que les médiums repartent dans une discussion animée des cri s'élèvent au dehors.
En effet les villageois libérés de leur apathie réalisent que leur village est pris au piège par des vents meurtriers.
Celui qui écoute le silence sort de la maison et commence à construire une machine faite de rouage et de voile sur la place du village. Une fois terminée il expose son plan à celui qui parle au vent :”Cette machine est capable de piéger le vent et de le convertir dans une énergie infinie qui servira au village et lui permettra de passer un hiver tranquille. J’ai besoin de ton aide pour envoyer les vents dans la machine.”
Celui qui parle au vent accepte l’idée, il convainc donc les vents de venir pousser la machine (et donne tout ses dO à Celui qui écoute le silence). Celui qui écoute le silence va donc résoudre le problème et obtient une réussite parfaite.
Les vents violent s’engouffrent dans la machine qui se met à vrombir et à les aspirer. Celui qui écoute le silence ajuste la machine qui était au bord de la rupture et lui donne une vitesse de croisière. Il explique ensuite au villageois comment s’en servir. Il devient alors Celui qui écoute le silence et dont les cheveux volent au vent.
FIN.
Conclusion
Un belle partie de mon point de vue, j’en suis ressortit tout chose. Comme le dit Frédéric dans un podcast c’est vraiment un jeu onirique, quand on arrête c’est un peu comme se réveiller d’un rêve.
Comme toujours on a du lutter contre les habitudes de rôliste classique, mais rien de gênant. Je pense que ça doit disparaître avec le temps.
J’ajouterais aussi que cette deuxième partie pour moi était bien plus facile. Qu’avec l'expérience je commence à comprendre le mécanisme narratif pour orienter la discussion de l’histoire.
Vivement la suivante !